Une femme grièvement blessée par un policier à Paris après en avoir agressé un autreAFP -
il y a 2 heures 9 minutes
PARIS (AFP) - Après avoir vainement tenté de neutraliser d'un tir de Taser une femme asiatique sans-papiers armée d'un couteau, une patrouille de police parisienne l'a grièvement blessée par balle alors qu'elle venait de donner trois coups d'arme blanche à un policier, selon la Préfecture de police.
(Vers 11H00, les policiers sont appelés dans le restaurant japonais "Yushi", au 129 rue Lauriston dans le XVIème arrondissement, après qu'une des employées eut violemment réagi à une annonce de licenciement.
Selon la version recueillie par un journaliste de l'AFP auprès de la police sur place, l'employée licenciée, une asiatique sans-papier dont l'identité, la nationalité et l'âge n'ont pas été précisés, s'est saisie d'un couteau de cuisine et a menacé la patronne et plusieurs employés du restaurant, vide de clients à cette heure.
Arrivés sur place, une équipe de la brigade anti-criminalité (BAC)
la nouvelle cavalerie...........
de l'arrondissement parvient dans un premier temps à calmer la situation. Mais, ne parvenant pas à la persuader de lâcher son couteau, elle fait appel à un policier habilité à utiliser le Taser, le pistolet à impulsions électriques (PIE).
Selon Arnaud Buisson, du Syndicat général de la police (SGP-FO), qui s'est rendu sur place, l'arme a bien projeté sur la cible ses deux petits électrodes en forme de crochets, qui se sont bien fixés sur elle, mais la décharge électrique, qui en principe fait tomber instantanément la cible, ne s'est pas déclenchée, pour une raison inconnue.
La femme a profité de cette défaillance pour frapper le policier à trois reprises: une fois à la cuisse, une fois à la main et une fois dans la région du coeur, ce dernier coup ayant été arrêté par le gilet pare-balles, selon les mêmes sources.
Un second fonctionnaire de police a alors fait usage de son arme à feu, blessant grièvement la femme à l'omoplate.
La blessée, conduite à l'hôpital de la Pitié-Salpetrière et dont la vie est en danger, est "dans un état grave mais stable" selon la préfecture. La balle est entrée et ressortie de sa poitrine, mais les médecins craignent que des organes vitaux n'aient été touchés.
Le policier blessé a été transféré à l'hôpital Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
La première DPJ a été chargée de l'enquête et parallèlement l'IGS, la police des polices, a également ouvert une enquête, comme il est de règle chaque fois qu'un fonctionnaire fait usage de son arme de service.
"Selon les premiers éléments, la légitime défense ne fait aucun doute", a estimé Arnaud Buisson. "S'il y a eu un coup de feu, c'est que la vie de notre collègue était manifestement en danger", a-t-il assuré.
Selon lui, "c'est la première fois que le Taser fait ainsi preuve de défaillance lors d'une opération. Cela pose de graves questions auxquelles nous espérons obtenir des réponses rapides".
Selon Arnaud Buisson, du Syndicat général de la police (SGP-FO), qui s'est rendu sur place, l'arme a bien projeté sur la cible ses deux petits électrodes en forme de crochets, qui se sont bien fixés sur elle, mais la décharge électrique, qui en principe fait tomber instantanément la cible, ne s'est pas déclenchée, pour une raison inconnue.
La femme a profité de cette défaillance pour frapper le policier à trois reprises: une fois à la cuisse, une fois à la main et une fois dans la région du coeur, ce dernier coup ayant été arrêté par le gilet pare-balles, selon les mêmes sources.
Un second fonctionnaire de police a alors fait usage de son arme à feu, blessant grièvement la femme à l'omoplate.
La blessée, conduite à l'hôpital de la Pitié-Salpetrière et dont la vie est en danger, est "dans un état grave mais stable" selon la préfecture. La balle est entrée et ressortie de sa poitrine, mais les médecins craignent que des organes vitaux n'aient été touchés.
Le policier blessé a été transféré à l'hôpital Ambroise Paré de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).
La première DPJ a été chargée de l'enquête et parallèlement l'IGS, la police des polices, a également ouvert une enquête, comme il est de règle chaque fois qu'un fonctionnaire fait usage de son arme de service.
"Selon les premiers éléments, la légitime défense ne fait aucun doute", a estimé Arnaud Buisson. "S'il y a eu un coup de feu, c'est que la vie de notre collègue était manifestement en danger", a-t-il assuré.
Selon lui, "c'est la première fois que le Taser fait ainsi preuve de défaillance lors d'une opération. Cela pose de graves questions auxquelles nous espérons obtenir des réponses rapides".
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