07/11/2007

La LRU: Point des blocages

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Paumés pour suivre le mouvement des étudiants qui ont mis leur fac en grève dans 10 villes pour protester contre la loi Pécresse instaurant l'autonomie des universités? Le point.Les facs bloquées: ville par ville
Par La rédaction du Post , le 06/11/2007

Ils protestent contre la loi Pécresse. Qui prévoit que, dans un délai de cinq ans, toutes les universités accèdent à l'autonomie dans les domaines budgétaire et de gestion de leurs ressources humaines, et puissent, à leur demande, devenir propriétaires de leurs biens immobiliers.

Plus d'un millier d'étudiants de l'université Toulouse-Le Mirail sont réunis en assemblée générale, le 06 novembre 2007. Des étudiants ont bloqué dans la matinée l'entrée des bâtiments de la faculté pour protester notamment contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités.|AFP/ERIC CABANIS

Les 11 facs bloquées dans 10 villes mercredi pourraient être rejointes par d'autres, parce que des assemblées générales sont prévues.

A Rennes
En pointe contre le CPE Contrat première embauche, les étudiants de Rennes le sont de nouveau : Rennes 2 (lettres et sciences humaines) a reconduit mercredi après-midi le blocage voté mardi.

Ils ont décidé de rejoindre ceux de Rennes 1 (droit et sciences) pour une manifestation jeudi à 14H30 dans le centre-ville. Mais Rennes I n'est pas bloquée jeudi, précise l'Unef. L'assemblée a également voté le principe de l'accueil d'une coordination nationale étudiante ce week-end sur le campus de Rennes 2.

A Paris
1400 étudiants de Paris I réunis en AG, ont voté mercredi, le blocage et l'occupation du site de Tolbiac (XIIIe) jusqu'à la prochaine AG qui doit avoir
lieu vendredi, a annoncé l'Unef.

"Une AG spécifique sur les revendications aura lieu vendredi", a annoncé le "collectif étudiant contre l'autonomie des universités" (Cecau). Aussi: les étudiants ont également adopté le principe de leur participation à la manifestation parisienne, mercredi 13 novembre à 15 heures, à la Bastille.

A Lille
Des étudiants de l'université Lille I (Sciences et technologies) ont rejoint mercredi ceux de Lille III (Lettres et sciences humaines) : ils ont voté le blocage.

Mardi, à Lille III, l'AG - 1200 personnes - avait décidé, à une courte majorité, de démarrer tout de suite le blocage prévu jeudi.

Les étudiants de l'université de Lille III, qui compte quelque 20.000 étudiants, ont également décidé de manifester jeudi.

A Aix-Marseille
Les étudiants de l'UFR de lettres et sciences humaines de l'université Aix-Marseille I ont voté le blocage des locaux mercredi lors d'une AG qui a réuni 900 personnes, selon les syndicats.

Le blocage doit "durer au moins jusqu'à la prochaine assemblée générale, prévue vendredi à 12 h 30". En outre, une manifestation est prévue jeudi d'après-midi au départ de la faculté de lettres.

A Caen
Le bâtiment des lettres de l'université de Caen est bloqué depuis mardi soir. Les tracts annoncent une AG jeudi à 10h30, puis une manifestation à 13 heures.

A Nantes
Plus de 600 étudiants opposés à la loi Pécresse ont voté mercredi matin à la majorité au cours d'une assemblée générale le blocus de l'UFR de Lettres et Sciences humaines de l'université de Nantes. Le climat était houleux, notamment contre les journalistes.

A Perpignan
Une assemblée générale réunissant plus de mille étudiants à Perpignan a décidé mercredi à une large majorité la poursuite du "mouvement", commencé assez discrétement il y a une semaine.

Précision : les cours et travaux pratiques sont suspendus, mais les activités recherche et administratif restent ouverts, comme le campus a précisé le président. Grévistes et non-grévistes ont chacun un amphi.

A Tours
Des étudiants bloquent depuis mardi matin l'entrée des bâtiments de la faculté de lettres de Tours, les Tanneurs, ainsi que les annexes de TD. La fac a été fermée. Sur Le Post, mercredi, le témoignage de Juline, 18 ans, militante aux Tanneurs, provoquait la réaction indignée de Callyne, étudiante en L3 dans la même fac. Mercredi après-midi, 400 étudiants ont manifesté en ville.

A Toulouse
A Toulouse, le blocage de la faculté de Toulouse II Le Mirail s'est poursuivi mercredi après le vote vote mardi, au cours d'une assemblée générale houleuse. Une nouvelle AG est prévue jeudi.

Le président de cette faculté, Daniel Filtre, a indiqué qu'il pourrait décider une fermeture administrative provisoire.

A Rouen
A Rouen (Seine-Maritime), la faculté de lettres, de psychologie et de sociologie est toujours bloquée depuis le 30 octobre.

La poursuite de la grève a été décidée lundi lors d'une assemblée générale à laquelle ont participé 2.000 étudiants. Une manifestation est prévue jeudi soir dans les rues de Rouen.

D'autres facs ont voté contre la loi, sans blocage : en début de semaine, plusieurs assemblées générales, dont Reims (200 personnes), Amiens (500), Metz (50), Limoges (150) ou Paris VIII (500) ont voté des motions demandant l'abrogation de la loi du 11 août sur l'autonomie des universités et des mesures sociales en faveur des étudiants.
Par La rédaction du Post , le 06/11/2007




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