23/07/2008

40% des universités pratiquent des fais d'inscription "hors-la-loi"

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Selon l'Unef, qui publie mercredi 23 juillet une enquête sur les frais d'inscription à la rentrée prochaine dans les universités françaises, 40% des universités françaises imposent des frais illégaux à leurs étudiants.






L'Unef dénonce les frais illégaux que 35 universités françaises imposent à leurs étudiants, parfois supérieurs à 1.000 euros. Aix Marseille 3, Reims, Lyon 3, Amiens, Chambéry et Grenoble 2, sont particulièrement épinglées.

Selon l'Unef, qui publie mercredi 23 juillet une enquête sur les frais d'inscription à la rentrée prochaine dans les universités françaises, 40% des universités françaises imposent des frais illégaux à leurs étudiants. Ceux-ci sont parfois supérieurs à 1.000 euros.
Le syndicat étudiant demande au gouvernement d'exiger la suppression de ces frais et de doter les universités des moyens financiers nécessaires.

"Hors-la-loi"

"Trente-cinq universités (soit 40% d'entre elles) se retrouvent cette année encore hors la loi", dénonce l'Unef, selon qui "les établissements hors-la-loi ne reculent devant rien pour dissimuler leurs pratiques ou contourner la réglementation".
Le syndicat cite en particulier les universités d'Aix Marseille 3, Reims, Lyon 3, Amiens, Chambéry et Grenoble 2, où les frais illégaux seraient supérieurs à 1.000 euros.
Sur France Info, le président de l'Unef Jean-Baptiste Prévost a expliqué que "certaines universités font payer aux étudiants des sommes supplémentaires aux droits d'inscription nationaux".
La justification de ces frais par les universités "est parfois très folklorique : payer une cérémonie de remise de diplômes, avoir accès à un fichier d'anciens élèves", a-t-il ajouté.

Demander le remboursement

Le responsable incite les étudiants à demander le remboursement de ces frais aux présidents des universités et demande au ministère de l'Enseignement supérieur d'agir.
"On souhaite qu'il y ait un règlement politique de cette situation, il n'est pas normal que des universités aillent chercher dans la poche des étudiants l'argent que l'Etat leur refuse", a-t-il déclaré.
Selon son président, l'Unef n'hésitera pas à saisir les tribunaux administratifs si ces pratiques ne cessent pas, a précisé son président. (avec Reuters)

http://tempsreel.nouvelobs.com/une_actu.html

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