21/09/2008

VIDEO : Quand des élèves de maternelle appellent Carla Bruni à l'aide…

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Quand la politique est sourde, l'artistique n'est jamais à court d'arguments. L'opportunité d'avoir à l'Elysée une oreille plus attentive qu'au ministère n'a pas échappé à quelques enfants bretons, qui ont adressé à Carla Bruni une lettre ouverte pour défendre l'apprentissage de leur langue régionale.

Ce sont des écoliers de Melville, un établissement de Lorient, ville hôtesse du fameux festival interceltique, qui ont sorti les feutres pour sensibiliser la première dame à leur sort : une seule enseignante pour quarante-cinq élèves inscrits en filière bilingue… Les fresques réalisées par les enfants servent à l'habillage d'un clip où de jeunes bretons chantent dans leur langue, avec incrustation des textes écrits d'une main d'écolier.
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"Ici le breton c'est notre vie : le nom de nos copains, des rues, des quartiers, des villes, les chansons, les danses, écrivent-ils avec la complicité de leurs parents. Alors pourquoi il y a des gens pas gentils qui ne veulent pas qu'on apprenne le breton ? Nos parents nous disent qu'il s'appelle l'Inspecteur d'Académie [gratifié d'un dessin peu flatteur, NDLR] et qu'il n'a pas voulu nous donner une maîtresse bilingue. Pourtant madame Carla, vous savez que c'est bien de parler plusieurs langues [Tout à fait exact, et elle le prouve, NDLR]. On vous a entendue dans vos chansons. Comme nous sommes petits, nos parents nous ont aidés à écrire la lettre mais les dessins, c'est nous qui les avons faits pour vous, parce que vous êtes très jolie et qu'on aime bien vos chansons si gentilles [c'est bien qu'ils soient trop jeunes pour tout comprendre à Tu es ma came, NDLR]. Nous vous faisons plein de pokoù (c'est des bisous bretons au beurre salé.")

Difficile de dire si Carla, qui a fait montre de son sens de l'engagement au Grand Journal de Canal+, pourra leur venir en aide. Mais on attend une réponse en chanson !

Une pétition est en ligne, sur le site www.ouiaubreton.com. Peut-être que Xavier Darcos, ministre de l'Education, aurait changé d'avis si lui aussi avait reçu des "pokoù" ?
source

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