par Kira Mitrofanoff, rédacteur en chef adjoint à Challenges, mardi 14 octobre.
LA date était franchement mal choisie. Le 26 septembre, Henri de Castries, le président du directoire d’Axa a vendu 18.734 titres de son groupe à la Bourse de New York, selon une déclaration faite à l’Autorité des marchés financiers (AMF).
A 34 dollars l’action ce jour-là à l’ouverture de Wall Street, il a empoché 638.199 dollars, soit un peu plus de 400.000 euros. Ouf! S’il avait attendu deux semaines de plus, il n’aurait empoché que 412.000 dollars, le cours d’Axa ADR ayant chuté de 35% entre le 26 septembre et le 10 octobre. C’est ce qui s’appelle avoir du nez…
Il faut dire qu’au même moment, l’ancien patron de l’assureur AIG, Hank Greenberg, a vendu, lui, pour plus de 125 millions de dollars d’actions de son ex-employeur en voie de nationalisation.
Mais pourquoi Henri de Castries s’est-il allégé de ses actions cotées à New York, lui qui déclarait quelques jours plus tard, dans la cour de l’Elysée, à l’issue d’une réunion avec Nicolas Sarkozy: "dans des moments comme ceux-ci, qui sont des moments tendus, il ne faut pas paniquer. Il y a un pilote, il y a des pilotes dans l’avion."
Tout simplement… pour payer ses impôts, soit 250.000 euros. Le reste de la vente, qui représente 150.000 euros, sera investi d’ici la fin de l’année dans Shareplan, le plan d’actionnariat salarié mondial de l’assureur. La preuve qu’il n’y a pas de quoi s’affoler.
A 34 dollars l’action ce jour-là à l’ouverture de Wall Street, il a empoché 638.199 dollars, soit un peu plus de 400.000 euros. Ouf! S’il avait attendu deux semaines de plus, il n’aurait empoché que 412.000 dollars, le cours d’Axa ADR ayant chuté de 35% entre le 26 septembre et le 10 octobre. C’est ce qui s’appelle avoir du nez…
Il faut dire qu’au même moment, l’ancien patron de l’assureur AIG, Hank Greenberg, a vendu, lui, pour plus de 125 millions de dollars d’actions de son ex-employeur en voie de nationalisation.
Mais pourquoi Henri de Castries s’est-il allégé de ses actions cotées à New York, lui qui déclarait quelques jours plus tard, dans la cour de l’Elysée, à l’issue d’une réunion avec Nicolas Sarkozy: "dans des moments comme ceux-ci, qui sont des moments tendus, il ne faut pas paniquer. Il y a un pilote, il y a des pilotes dans l’avion."
Tout simplement… pour payer ses impôts, soit 250.000 euros. Le reste de la vente, qui représente 150.000 euros, sera investi d’ici la fin de l’année dans Shareplan, le plan d’actionnariat salarié mondial de l’assureur. La preuve qu’il n’y a pas de quoi s’affoler.
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