NDLE : Christine Lagarde déclarait en juin 2008 que "le gros de la crise est derrière nous"...
"La situation actuelle comporte deux risques majeurs : des troubles sociaux et le protectionnisme", a déclaré la ministre. Ces deux risques sont alimentés par "la chute de la croissance économique et par le fait que les Etats doivent engager l'argent des contribuables" dans les plan de relance et de sauvetage, a-t-elle expliqué en souhaitant que la réunion du G20 du 2 avril à Londres donnera "un signal extrêmement fort" pour "restaurer la confiance dans le système financier".
La réunion de Londres doit jeter les bases d'une réforme du système financier international après une première réunion d'urgence en novembre à Washington. Plusieurs responsables ont déploré l'absence de progrès réalisés depuis cette réunion.
"Nous devrons indiquer trois ou quatre sujets sur lesquels nous agirons et pas seulement seulement sur lesquels nous serons d'accord", a-t-elle ajouté en citant les questions de la supervision bancaire internationale et de la transparence. La ministre française souhaite que les mesures prises lors de cette réunion soient "vendables en termes politiques" aux opinions publiques, techniquement solides" et "applicables".
Le G20 regroupe les membres du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon), l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite, l'Argentine, l'Australia, le Brésil, la Chine, la Corée du Sud, l'Inde, Indonésie, le Mexique, la Russie, la Turquie et l'Union européenne.
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