Patrick Devedjian a du pain sur la planche. Le ministre chargé de la Relance économique a estimé, jeudi sur France 2, que la croissance de l'économie française serait "autour de zéro" en 2009, précisant qu'il serait "probable que nous n'ayons pas de bons chiffres dans les mois à venir". L'ancien secrétaire général de l'UMP, qui s'est toutefois refusé à faire toute "prévision de croissance", a admis que "la conjoncture ne [serait] pas très porteuse" cette année. "Ce n'est pas le peine de broyer du noir comme ça, moi ce qui m'intéresse, c'est l'action", a indiqué celui qui occupe par ailleurs les fonctions de président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Patrick Devedjian a du pain sur la planche. Le ministre chargé de la Relance économique a estimé, jeudi sur France 2, que la croissance de l'économie française serait "autour de zéro" en 2009, précisant qu'il serait "probable que nous n'ayons pas de bons chiffres dans les mois à venir". L'ancien secrétaire général de l'UMP, qui s'est toutefois refusé à faire toute "prévision de croissance", a admis que "la conjoncture ne [serait] pas très porteuse" cette année. "Ce n'est pas le peine de broyer du noir comme ça, moi ce qui m'intéresse, c'est l'action", a indiqué celui qui occupe par ailleurs les fonctions de président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Une action qui, d'après Patrick Devedjian, doit passer par des symboles. Il a ainsi proposé un système de "malus" pour les dirigeants d'entreprise ayant obtenu de mauvais résultats. "Le bonus du chef d'entreprise qui a bien géré son entreprise et qui touche une prime, c'est normal", a-t-il
insisté sur France 2. "Mais l'année suivante qui a été une mauvaise année, où il y a eu peut-être même des erreurs de gestion, il devrait avoir un malus qui affecterait les résultats du bonus", a-t-il poursuivi, comme il l'a expliqué jeudi au Parisien/Aujourd'hui en France . "On pourrait par exemple geler pendant cinq ans le bonus" et lui soustraire le montant des pertes, a-t-il détaillé sur France 2.
Enfin, Patrick Devedjian, chargé de la Relance, a ironisé sur le "contre-plan de relance" de 50 milliards d'euros présenté mercredi par le Parti socialiste , s'étonnant que l'opposition "n'ait pas proposé 100 milliards". "De toute façon, leur plan, personne ne le mettra jamais en vigueur", a-t-il raillé. Et d'insister : "Ils peuvent dire n'importe quoi, ils ne le feront jamais." Patrick Devedjian est aussi sur la même longueur d'ondes que le sénateur-maire socialiste de Dijon, François Rebsamen, proche de Ségolène Royal, qui a déclaré que le "contre-plan" de son propre parti ne comportait "aucune idée novatrice". "C'est bien vrai", a-t-il soutenu.
source: http://www.lepoint.fr/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire