06/01/2009

Sabotages SNCF: Yldune Lévy reste en prison

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La cour d'appel de Paris a refusé mardi sa remise en liberté. Mise en examen dans l'enquête sur les dégradations contre des lignes TGV, elle est incarcérée à Fleury-Mérogis depuis mi-novembre.




La cour d'appel de Paris a refusé aujourd'hui la remise en liberté d'Yldune Lévy, compagne de Julien Coupat, mise en examen dans l'enquête sur les dégradations contre des lignes ferroviaires à grande vitesse.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel a suivi les réquisitions du parquet général qui demandait qu'une décision d'un juge des libertés et de la détention (JLD) s'opposant à la remise en liberté de la jeune femme soit confirmée.

Le JLD avait justifié sa décision par le fait qu'Yldune Levy n'avait pas encore été interrogée par le juge d'instruction chargé de l'enquête, Thierry Fragnoli. Sa première audition par le magistrat depuis sa mise en examen est prévue jeudi après-midi, selon son avocat, Me Steeve Montagne.

Mise en examen le 15 novembre pour destructions en réunion et association de malfaiteurs à visée terroriste, Yldune Lévy est la dernière des neuf personnes dite du «groupe de Tarnac» à être incarcérée avec Julien Coupat, présenté comme le chef de cette «cellule invisible» anarcho-autonome.

L'avocat a fait part de son «fort sentiment d'incompréhension» face à cette décision alors qu'une autre mise en examen dans ce dossier pour le même chef, Gabrielle Hallez, a été remise en liberté le 2 décembre.

«J'ai le sentiment qu'on nous fait durer pour maintenir la crédibilité de l'opération de propagande politique selon laquelle on aurait affaire à des terroristes. C'est un non-sens total», a pour sa part dénoncé le père d'Yldune, Michel Lévy.

(Source AFP)

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