Les rumeurs se multiplient autour du nom du futur secrétaire d'Etat à l'Economie numérique. Eric Besson, l'actuel titulaire, est en effet pressenti pour succéder à Brice Hortefeux au ministère de l'Immigration.
Après que plusieurs sources ont évoqué les noms de Frédéric Lefebvre ou de Patrick Devedjian pour le remplacer, le Figaro affirme que Bruno Retailleau - sénateur MPF de la Vendée - pourrait finalement être nommé.
Après que plusieurs sources ont évoqué les noms de Frédéric Lefebvre ou de Patrick Devedjian pour le remplacer, le Figaro affirme que Bruno Retailleau - sénateur MPF de la Vendée - pourrait finalement être nommé.
(source : tempsreel.nouvelobs.com et solutionspme.lemondeinformatique.fr)
Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée et proche de Philippe de Villiers, devrait faire son entrée au gouvernement à l'occasion du prochain remaniement, selon Le Figaro du mercredi 14 janvier.
"Bruno Retailleau, 48 ans, serait nommé secrétaire d'État à l'Économie numérique, en remplacement d'Éric Besson", écrit le quotidien. Le sénateur est le bras droit de Philippe de Villiers, dont il a été le suppléant à l'Assemblée nationale. Il est également vice-président du Mouvement pour la France (MPF) et premier vice-président du conseil général de Vendée.
Electeurs souverainistes
Bruno Retailleau a confirmé au Figaro son intérêt pour le poste. "J'ai assez déploré que l'ouverture se fasse uniquement à gauche pour ne pas refuser que le gouvernement fasse l'ouverture à droite - avec moi ou un autre", commente-t-il. "Dans l'hypothèse où on me proposerait officiellement d'entrer au gouvernement, j'y mettrai pour condition de rester libre de mes convictions, notamment en matière européenne". Il affirme que sa nomination "ne changerait rien" à ses liens avec Philippe de Villiers.
Cette ouverture à la droite extrême permettrait à Nicolas Sarkozy d'envoyer un signal aux électeurs souverainistes, à quelques mois des élections européennes.
Nicolas Sarkozy souhaite sans doute éviter une réédition de la campagne des européennes de 1999, quand la liste qu'il conduisait avait recueilli seulement 12,9% des vois, derrière la liste de Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13%).
"Une manœuvre de débauchage !"
Philippe de Villiers a appris la nouvelle par la presse. "C'est une manœuvre de débauchage pour me nuire !", déclare-t-il au Figaro. "Bruno Retailleau est mon fils spirituel. Il a vocation à me succéder à la présidence du Mouvement pour la France", reconnaît Philippe de Villiers.
Bruno Retailleau a connu François Fillon au conseil régional des Pays-de-la-Loire. Entre 1998 et 2004, il était vice-président de la collectivité alors dirigée par l'actuel Premier ministre.
Bruno Retailleau s'est distingué au Sénat par son travail sur les nouvelles technologies. Il a notamment été le rapporteur du projet de loi antipiratage de Christine Albanel.
"Bruno Retailleau, 48 ans, serait nommé secrétaire d'État à l'Économie numérique, en remplacement d'Éric Besson", écrit le quotidien. Le sénateur est le bras droit de Philippe de Villiers, dont il a été le suppléant à l'Assemblée nationale. Il est également vice-président du Mouvement pour la France (MPF) et premier vice-président du conseil général de Vendée.
Electeurs souverainistes
Bruno Retailleau a confirmé au Figaro son intérêt pour le poste. "J'ai assez déploré que l'ouverture se fasse uniquement à gauche pour ne pas refuser que le gouvernement fasse l'ouverture à droite - avec moi ou un autre", commente-t-il. "Dans l'hypothèse où on me proposerait officiellement d'entrer au gouvernement, j'y mettrai pour condition de rester libre de mes convictions, notamment en matière européenne". Il affirme que sa nomination "ne changerait rien" à ses liens avec Philippe de Villiers.
Cette ouverture à la droite extrême permettrait à Nicolas Sarkozy d'envoyer un signal aux électeurs souverainistes, à quelques mois des élections européennes.
Nicolas Sarkozy souhaite sans doute éviter une réédition de la campagne des européennes de 1999, quand la liste qu'il conduisait avait recueilli seulement 12,9% des vois, derrière la liste de Charles Pasqua et Philippe de Villiers (13%).
"Une manœuvre de débauchage !"
Philippe de Villiers a appris la nouvelle par la presse. "C'est une manœuvre de débauchage pour me nuire !", déclare-t-il au Figaro. "Bruno Retailleau est mon fils spirituel. Il a vocation à me succéder à la présidence du Mouvement pour la France", reconnaît Philippe de Villiers.
Bruno Retailleau a connu François Fillon au conseil régional des Pays-de-la-Loire. Entre 1998 et 2004, il était vice-président de la collectivité alors dirigée par l'actuel Premier ministre.
Bruno Retailleau s'est distingué au Sénat par son travail sur les nouvelles technologies. Il a notamment été le rapporteur du projet de loi antipiratage de Christine Albanel.
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