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AP - il y a 13 minutes
PARIS - Cécilia Sarkozy "n'est pas mandatée pour négocier, elle a un rôle d'intermédiaire" en Libye, a souligné Roger Karoutchi, le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, alors que l'épouse du président de la République effectue une deuxième visite à Tripoli pour obtenir la libération prochaine des infirmières bulgares et du médecin palestinien.
"Ce n'est pas un rôle diplomatique au sens classique, elle ne va pas aller négocier avec la Russie sur le bouclier ou sur les missiles (ni) se mêler de négociations de traités, ce n'est pas son rôle", a nuancé sur iTélé M. Karoutchi pour qui la mission de la première dame n'a rien d'"inédit".
"Elle veut participer à une action humaine, humanitaire, sociale, a expliqué ce proche de Mme Sarkozy, avec qui il partageait un bureau pendant la campagne présidentielle. "Elle a été très frappée par cette affaire des infirmières bulgares depuis longtemps (...) bien avant les élections présidentielles".
Cécilia se trouve à Tripoli en compagnie de Mme Benita Ferrero-Waldner, le commissaire européen chargée des Relations extérieures, et du secrétaire général de l'Elysée Claude Guéant, pour obtenir la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien et leur "rapatriement immédiat".
L'épouse du chef d'Etat français s'était rendue une première fois en Libye la semaine dernière et avait rendu visite aux infirmières bulgares. Ces dernières, condamnées à mort en Libye en compagnie d'un médecin palestinien, ont été déclarées coupables d'avoir sciemment inoculé le virus VIH du SIDA à plus de 400 enfants d'un hôpital de Benghazi, en Libye.
Leur peine a été commuée en peine de prison à vie et on s'attend à ce que les six soignants soient transférés prochainement vers la Bulgarie. AP
pf/ma
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