12/02/2019

Violences Policieres une compilation d'images accablante #JACCUSE

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Un #JACCUSE glaçant venu du Rap demande la démission de Castaner.



Mis a jour : le vendredi 8 février 2019 à 15:23


Le titre #JACCUSE et son clip venu de l'underground hip hop militant est un florilège de violences policières filmées lors des manifestations des Gilets Jaunes, le texte librement adapté du J'accuse de Zola un pamphlet contre le président de la République E.Macron et son Ministre de l'intérieur C.Castaner.


Jaccuse2-medium
JACCUSE DJAMAL
L'interdiction du Lanceur de balles de Défense (Lbd / Lbd40)
L'interdiction de la grenade GLI-F4
La démission du Ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.
Et que ce projet exclu toute démarche mercantile.
Après 20 000 vues en quelques jours sur le réseau Facebook, la vidéo est disponible sur YouTube en HD.

Pour le moins ce qu'on y voit dans le clip est explicite,
" passage à tabac, gazage en lieu clos, grenade de désencerclement, à bout portant Lacrymo, Tirs au dessus de la ligne d'épaule, tirs à moins de dix mètres ".
C'est aussi le début des paroles et ce qui deviendra refrain au cours du morceau.
Toutes ces pratiques sortent du cadre de la loi !
Faut il rappeler que c'est formellement interdit ?
Faut il rappeler l'impératif d'interdire ces armes qui mutilent ?

Tous ces mots sont illustrés d'images accablantes qui dansent comme des preuves sous les mots d'un rappeur absent en image de la vidéo, laissant son propos devant lui, comme on met un masque.
Le texte librement adapté de celui D'Emile Zola, semble fait sur mesure pour E. Macron,
tient en quelques mots :

"Monsieur le président,
Me permettez-vous, d'avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu'ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?
Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez conquis les cœurs
Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice.
Mes nuits seraient hantées par le spectre de ces centaines de témoignages.
Et c'est à vous, monsieur le président, que je la crierai, cette vérité,
de toute la force de ma révolte d'honnête homme.
Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables,
si ce n'est à vous, le premier magistrat du pays ?
Je vous accuse Mr le président de la République de négligence, mensonges et non assistance à Nation en danger.
Je vous accuse d'avoir supprimé l'impôt sur la fortune, symbole parmi les symboles.
Je vous accuse d'avoir initié la loi travail. La reforme de la Csg, d avoir précarisé nos anciens, d'avoir gratté les APL, d'avoir asservi un peu plus les chômeurs, d avoir créé la Flat taxe , et un CICE intolérable en ces termes.
Je vous accuse de la plus grande méconnaissance et de la pire des condescendances envers les classes populaires et laborieuses.
Je vous accuse d'être le complice du 1% des plus riches mais surtout d'être la main, le nom de celui qui n'a su écouter son peuple.
Je vous accuse de faire le lit de l'extrême droite et des populismes les plus abjectes.
J'accuse Mr Castaner minisinistre de l'intérieur d'être le complice.
Des centaines de blessés par flashball ou grenade de desencerclement...
Je vous accuse d'être le sous titre dune violence d'état qui ne dit pas son nom.
Je vous accuse de ne pas vous désolidariser de ceux qui mutilent nos enfants en tirant au dessus de la ligne d'épaule pour ne pas dire en pleine tête.
Je vous accuse enfin de lâcheté oui, à la vue des débordements de vos fonctionnaires, vous avez soufflé sur les braises de l'insurrection et ce faisant vous êtes un lâche de ne pas donner votre démission.
Je vous accuse vous forces du désordre d'usage abusif de la force et d'utiliser des moyens qui finalement se retournent contre vous, charge à vous de ne plus collaborer au exactions les plus abjectes.
Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine.
Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.
Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme.
Monsieur le président,
Je vous attends, l'Histoire vous attend."


Puis j'ai cherché qui était l'auteur.
Était il un de ces jeunes rappeurs qui achètent des images à une agence de presse pour les inclure dans son clip ?.
Surfait il en gilet Jaune ?
Mes soupçons sont tombés tres vite, moi qui ne connaissait rien au rap.
L'auteur Djamal, figure du hip hop conscient des années 90, Mc dans Kabal (Produit par Assassin) , puis dans In Vivo , dans plusieurs projets tels que Mr Torapamavoa qui fit grand bruit lors des élections pendant la période Sarkozy. (voir Blog Torapamavoa)
On trouve aisément traces du morceau "Torapamavoa" supprimé deux fois « par erreur » de Myspace, son compte supprimé de Youtube, puis par Facebook. C'est dire si ce morceau en son époque n'avait pas fait que des heureux.
On trouve dans son parcours des collaborations avec Assassin, Lofofora, figures l'un dans le rap et l'autre dans le metal français.
Un album (Sociopathe) avec TORGULL, Dj connu dans la techno pour ses collaborations avec Manu le Malin.
Je vous renvoie à sa page wikipedia DJAMAL pour une biographie/discographie détaillée.
On remarque une collaboration fructueuse avec Charlie Bauer, sur un texte autour de Victor Hugo, bien nommé "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent".
pour info :
« Charlie Bauer est un militant révolutionnaire d'extrême gauche.
Adhérent des Jeunesses communistes, il rompt avec celles-ci au moment du vote par le PCF de crédits militaires pour la guerre d'Algérie. Il soutient dès lors le Front de libération nationale.
À la fin des années 1970, il fonde avec Pierre Goldman un groupe antifasciste.

Arrêté, il est condamné à plusieurs reprises pour des vols, qu'il considère comme une « pratique politique ». Durant son incarcération au quartier de haute sécurité de la prison de la Santé dans les années 70, il rencontre Jacques Mesrine, dont il devient le complice.
Charlie Bauer a passé vingt-cinq ans de sa vie en prison, dont neuf en Quartier de haute sécurité. Il passe par Paris, Marseille et Lisieux où il rencontre sa femme, Renée, professeur de philosophie.
Lors de son séjour en prison, il passe deux licences universitaires, en psychologie et en philosophie, et un doctorat d'anthropologie sociale.
Libéré en 1988, Charlie Bauer rédige deux ans plus tard une autobiographie, Fractures d'une vie, qui se vend à 150 000 exemplaires.
Il est conseiller technique sur le film Mesrine en 2008 ; son personnage est joué par G.Lanvin »
L'auteur donc n'en n'est pas à sa première saillie, sa discographie et son parcours le montrent, ses collaborations sont surprenantes.
Il est dit sur son Facebook qu'à "tout hasard, ils tiennent une liste de plus de 450 témoignages de violences policières".
Et en suivant le lien de la publication, en effet plus de 450 commentaires répertorient des cas de violences policières.
Il s'avère et l'on peut le constater sur tweeter, que Djamal collabore aux signalements "Allo Place Beauveau ? C'est pour un signalement." donnés par David Dufresne le journaliste désormais bien connu qui retweet et vérifie les cas de violences policières depuis le début du mouvement des gilets jaunes (à voir aussi sur Mediapart).
Mais il y a fort à parier que les médias mainstream parlent de ce rap, qui gagne à etre (re)connu.
Il est à soutenir, sa cause, son texte, son clip.
Partageons.


un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez "plus d'infos" ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

06/02/2019

Le RAP qui exige la démission de Christophe CASTANER

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Amis, Gilets Jaunes, Flics et ennemis, voici le clip :
"
#JACCUSE *"(Attention images dures) Apres plus de 20000 vues sur Facebook en qq jours , nous décidons d'un backup sur youtube ! Le morceau est disponible sur Soundcloud ! https://soundcloud.com/djamal-kabal-s...
Faites votre clip !
L'a capella également, pour vos remix à 90bpm !
Contactez nous via
https://www.facebook.com/Djamal.Kabal...

Nous exigeons :
La DEMISSION de Mr CASTANER Ministre de l'Intérieur.
L'interdiction des LBD et Flashball /
L'interdiction des grenades GLI-F4,
La condamnation des violences policières par l'Etat.


Toutes les vidéos de ce clip sont issues des manifestations des Gilets Jaunes sont sourcées, datées, localisées.

Charge à vous de partager cette vidéo pour approuver son message.

Texte** : Djamal   (Kabal , Torapamavoa, Sociopathe , In Vivo)
Musique & Mix : TORGULL /
Mastering : Giuseppe.

*Ce projet exclu toute démarche mercantile.
** Librement adapté du texte d'E.Zola





Voici les paroles :
A Monsieur E.Macron , Président de la République Française.
La 6/01/2019
Monsieur le Président,
Me permettez-vous, d’avoir le souci de votre juste gloire et de vous dire que votre étoile, si heureuse jusqu’ici, est menacée de la plus honteuse, de la plus ineffaçable des taches ?
Vous êtes sorti sain et sauf des basses calomnies, vous avez conquis les cœurs
Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de ces centaines de témoignages.
Et c’est à vous, monsieur le Président, que je la crierai, cette vérité, de toute la force de ma révolte d’honnête homme.
Et à qui donc dénoncerai-je la tourbe malfaisante des vrais coupables, si ce n’est à vous, le premier magistrat du pays ?
Je vous accuse Mr le Président de la République de négligence, mensonges et non assistance à Nation en danger.
Je vous accuse d'avoir supprimé l'impôt sur la fortune, symbole parmi les symboles.
Je vous accuse d'avoir initié la loi travail. La reforme de la Csg, d avoir précarisé nos anciens, d avoir gratté les APL, d'avoir asservi un peu plus les chômeurs, d avoir créé la Flat taxe , et un CICE intolérable en ces termes.
Je vous accuse de la plus grande méconnaissance et de la pire des condescendances envers les classes populaires et laborieuses.
Je vous accuse d'être le complice du 1% des plus riches mais surtout d'être la main, le nom de celui qui n'a su écouter son peuple.
Je vous accuse de faire le lit de l'extrême droite et des populismes les plus abjectes.
J'accuse Mr Castaner minisinistre de l'intérieur d'être le complice .Des centaines de blessés par flashball ou grenade de desencerclement...
Je vous accuse d'être le sous titre dune violence d'état qui ne dit pas son nom.
Je vous accuse de ne pas vous désolidariser de ceux qui mutilent nos enfants en tirant au dessus de la ligne d'épaule pour ne pas dire en pleine tête.
Je vous accuse enfin de lâcheté oui, à la vue des débordements de vos fonctionnaires, vous avez soufflé sur les braises de l'insurrection et ce faisant vous êtes un lâche de ne pas donner votre démission.
Je vous accuse vous forces du désordre d'usage abusif de la force et d'utiliser des moyens qui finalement se retournent contre vous, charge à vous de ne plus collaborer au exactions les plus abjectes.
Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.
Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme.
Monsieur le Président,
Je vous attends, l'Histoire vous attend.
Djamal Kabal Sociopathe / dans votre Zoo-là.


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20/03/2017

Bruno Leroux 24 contrats pour ses filles : 55 000 euros

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Par Valentine Oberti|Ecrit pour TMC|2017-03-20T18:25:49.615Z, mis à jour 2017-03-20T18:25:49.615Z

Quotidien révèle que le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux, lorsqu'il était député, a employé ses deux filles comme collaboratrices parlementaires, alors qu'elles étaient lycéennes puis étudiantes

Peut-on être collaborateur parlementaire à 16 ans, quand on est au lycée ? Selon le ministre de l'Intérieur, oui. Bruno Le Roux a employé ses deux filles en CDD à l'Assemblée nationale lorsqu'il était député, selon des informations obtenues par Quotidien et confirmées par le cabinet du ministre. 

« Bien entendu, j'ai mes filles qui ont travaillé avec moi sur des étés, notamment, ou des périodes de vacances scolaires, mais jamais en permanence », a répondu Bruno Le Roux à Quotidien en marge d'un déplacement dans le Gard le 10 mars. Alors que la question des emplois familiaux à l'Assemblée nationale et au Sénat est au cœur de l'actualité depuis l'affaire Fillon, Bruno Le Roux rejette tout procès en népotisme. « Moi je me souviens avoir pris aussi des gens qui m'étaient recommandés sur l'été, et donc je crois que c'est quelque chose qui se fait assez régulièrement, d'essayer de faire découvrir des choses, d'essayer de faire découvrir un travail », répond encore le ministre de l'Intérieur à Quotidien

Les filles de Bruno Le Roux, aujourd'hui âgées de 23 et 20 ans, ont, tout au long de leur cursus au lycée et pendant leurs études supérieures, bénéficié de contrats à durée déterminée à l'Assemblée nationale comme collaboratrices parlementaires auprès de leur père, alors député socialiste de Seine-Saint-Denis. 

Elles ont cumulé chacune 14 et 10 CDD, effectués pendant les vacances scolaires, entre 2009 et 2016. Toutes les dates de contrat dont nous disposons ont été confirmées par le cabinet du ministre. Chacune des filles commence à travailler à l'Assemblée nationale pendant ses années lycées, à l'âge de 16 ans. L'aînée effectue même son premier contrat à l'âge de 15 ans, un contrat de 12 jours à la fin de l'année scolaire de seconde. Le cabinet du ministre nous fait savoir que « tous les contrats ont bien évidemment été établis en respectant les âges permettant de travailler, en lien avec les services de l'Assemblée nationale(possibilité de travailler dès 14 ans pendant les congés scolaires). » 

L'âge minimum légal pour travailler en France étant de 16 ans,  la fille de Bruno Le Roux a donc bénéficié d'une exception : elle a pu travailler uniquement parce qu'elle était embauchée par un parent, son père. 

Alors que l'âge moyen d'un collaborateur parlementaire est de 40 ans, selon un rapport de l'Assemblée nationale, Bruno Le Roux estime, lui, qu'on peut l'être dès 16 ans : « Pour faire un boulot d'été, oui. (…) Pas d'amalgame [avec l'affaire Fillon]. (…) On parle d'un boulot d'été auprès d'un parlementaire. Et quand il faut faire du classement, quand il faut faire un certain nombre de tâches parlementaires, je trouve que c'est une bonne école de faire ça. », justifie-t-il au micro de Quotidien en marge d'un déplacement au Centre Humanitaire de La Chapelle, à Paris le 14 mars dernier.


Parmi ces nombreux contrats, certains ont attiré notre attention : celui de sa fille aînée, du 10 juin au 09 septembre 2013. Durant cette période, elle est aussi en stage chez Yves Rocher à Tournai en Belgique, comme elle l'indique sur son CV en ligne. Ce stage à plein temps nous a été confirmé par la responsable du magasin Yves Rocher et par l'école de commerce de la fille de Bruno Le Roux, l'IESEG à Lille. Comment a-t-elle pu assurer les deux postes en même temps ? « Chaque contrat faisait l'objet de missions qui ont été honorées (…), puisque ces missions ont pu être effectuées en horaires renforcés avant et après le stage, et en travail à distance durant le stage(travail de rédaction, mise à jour de fichiers, recherches, etc) et durant plusieurs jours supplémentaires à l'automne », nous répond le cabinet de Bruno Le Roux

De même, la benjamine de la fratrie était en contrat à l'Assemblée nationale pendant un mois à temps plein du 20/04/2015 au 22/05/2015. Or elle était aussi scolarisée en classe préparatoire au Lycée Jacques Decour à Paris avec seulement 2 semaines de vacances du 18/04/2015 au 04/05/2015. Du 05/05/2015 au 22/05/2015, elle était donc à nouveau en cours. Comment a-t-elle pu effectuer sa mission à l'Assemblée nationale en même temps que ses cours ? Là encore, le cabinet du ministre a la réponse : « La mission a pu être effectuée en horaires renforcés les premières semaines puis s'est poursuivie en plus du temps universitaire les semaines qui ont suivi jusqu'à ce que la mission confiée ait été réalisée. » 

A plusieurs reprises, les filles de Bruno Le Roux n'ont donc été présentes ni à l'Assemblée nationale ni en circonscription lors de leurs contrats. « Ces contrats ponctuels n'impliquaient pas forcément une présence physique à l'Assemblée nationale mais concernaient des missions qui pouvaient être également effectuées en circonscription ou à distance. », justifie-t-on au cabinet de Bruno Le Roux. Pourtant, l'affaire Fillon a eu pour effet de mettre au jour la réalité du métier de collaborateur parlementaire : un travail intense qui s'effectue en circonscription ou dans les bureaux du député à l'Assemblée nationale. 

Fin janvier, au lendemain des révélations du Canard Enchainé sur l'emploi présumé fictif de Pénélope Fillon auprès de son époux, Bruno Le Roux était très clair : « Je pense qu'il devrait y avoir une règle simple qui est que cela ne devrait pas être autorisé (…) Je pense que c'est plus clair, c'est plus clair qu'il n'y ait pas de conjoint qui travaille avec les députés », déclarait-il le 25 janvier 2017. Ce jour-là, il ne s'était pas prononcé sur les enfants. 


Selon les informations recueillies par Quotidien, tous les contrats des deux filles cumulés correspondent à une somme totale d'environ 55 000 euros. 


12/02/2017

"J'ai sorti cette petite de la voiture, je ne suis pas un héros, je veux juste rétablir la vérité"

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Bondyblog.fr ! 

Ce samedi soir, la préfecture de police de Paris a publié un communiqué informant que les forces de l’ordre ont dû intervenir pour secourir une fillette d’un véhicule en feu en marge du rassemblement à Bobigny contre les violences policières. Le Bondy Blog a recueilli le témoignage d’Emmanuel Toula, 16 ans, qui contredit totalement la version de la préfecture. Il témoigne avoir secouru la jeune enfant seul, ce que confirme trois autres témoins dont un policier.

C’est un communiqué qui a été envoyé aux rédactions ce samedi soir. Il est signé de la préfecture de police de Paris. Il fait le bilan de la manifestation “Lutter contre les violences policières” qui a eu lieu le jour-même à Bobigny. Dans ce communiqué, la préfecture de police de Paris donne un premier bilan du rassemblement : “4 véhicules incendiés, 2 établissements commerciaux ainsi que la gare routière de Bobigny dégradés et plusieurs poubelles incendiées”. Juste avant, une ligne attitre notre attention : “Des effectifs de police ont dû intervenir pour porter secours à une jeune enfant se trouvant dans un véhicule en feu”.

L’information est reprise par le Parisien dans un papier publié à 21h 27 et titré “Débordements à Bobigny : une fillette de 6 ans sauvé des flammes”. Voici ce qu’écrit Le Parisien : “Des passants ont découvert qu’une fillette de 6 ans se trouvait à l’intérieur d’un véhicule enflammé par les casseurs et ont immédiatement appelé les CRS à l’aide. Les forces de l’ordre sont rapidement intervenues et ont sauvé la fillette de justesse”.

Pourtant, un témoignage très précis, recueilli par le Bondy Blog, donne une version radicalement différente. Et pour cause, Emmanuel Toula, un jeune homme âgé de 16 ans et demi, originaire de Clichy-la-Garenne, raconte au Bondy Blog comment il a sorti la petite fille en question du véhicule.

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Emmanuel Toula, 16 ans et demi, témoigne au Bondy Blog avoir sorti la fillette de la voiture contredisant la version de la préfecture de police de Paris.

Emmanuel Toula s’est déplacé ce samedi à Bobigny pour manifester pour la première fois. “Je me suis beaucoup identifié à Théo car je me suis dit que ce qui lui est arrivé aurait pu m’arriver. Pour moi, c’était un devoir civique d’être là, je devais apporter ma pierre à l’édifice. Si j’avais été à sa place, j’aurais aimé avoir autant de soutien. Je ne suis pas contre la police, je connais des policiers honorables mais je veux que justice soit faite contre les exactions”. Le Bondy Blog s’est longuement entretenu avec lui. Voici son témoignage :

“Il était environ 17h45. La manifestation commençait à partir en vrille. J’ai décidé de m’éloigner de l’épicentre des heurts. J’étais seul, mes potes n’avaient pas voulu manifester avec moi. Je me suis approché d’une petite route, parallèle à la grande rue du métro. Je m’approche de la rue, il y avait beaucoup de policiers qui encerclaient la rue, environ une quinzaine de chaque côté. La circulation était encore maintenue. Des jeunes commençaient à aller sur la route,  à chercher l’affrontement. Certains d’entre eux se sont mis à incendier une poubelle. Puis quelques secondes plus tard, une voiture, une petite citadine grise, est arrivée. 

“La mère a sorti de sa voiture son petit garçon et dans la précipitation, a oublié sa fille”

Moi, à ce moment-là, je traversais rapidement. Des jeunes lançaient des pierres, c’était du grand n’importe quoi. Ils étaient nombreux, impossible de dire combien. La voiture s’est retrouvée au milieu de ce groupe. Ils ont commencé à prendre à partie la voiture. Le véhicule ne pouvait plus bouger, ni avancer, ni reculer. Parmi les jeunes, certains avaient des cagoules. Ils ont commencé à mettre la poubelle en feu juste devant la voiture. 

Là, la mère de famille du véhicule est sortie de la voiture. Du capot s’échappait un peu de fumée car la poubelle était juste devant. Il commençait même à y avoir des petites flammes sur le capot. La poubelle, elle, s’enflammait de plus en plus. La mère a sorti de sa voiture son petit garçon qui devait avoir deux ans maximum, et dans la précipitation, elle a oublié sa fille. Moi, à ce moment-là, je me suis approché de la voiture, et j’ai vu une petite fille de 5, 6 ans, tétanisée. Elle portait un manteau rose, un jean bleu, des baskets et avait des tresses. Autour de la voiture, il y avait toujours des jeunes, certains encagoulés.

J’étais toujours tétanisé. J’avais peur car j’imaginais que la voiture pouvait exploser à tout moment. J’ai 4 petits frères et 2 petites soeurs et je me disais que je ne pouvais pas laisser une petite comme ça. Surtout qu’autour, il y avait des passants et que personne ne faisait rien.  Je me suis dit qu’il fallait que je prenne mon courage à deux mains. 

“J’ai pris la petite fille dans mes bras, toujours tremblant, puis j’ai essayé de courir” 

Je suis rentré alors dans la voiture. J’ai ouvert la portière, tétanisé, j’avais les mains qui tremblaient. La fille était à l’arrière. Elle ne pleurait pas mais elle était aussi tétanisée, choquée. J’ai essayé d’enlever sa ceinture, j’avais les mains qui tremblaient toujours et au bout de dix secondes, j’ai réussi à lui enlever sa ceinture de sécurité. Je l’ai prise alors dans mes bras, toujours tremblant, puis j’ai essayé de courir. Je commençais à prendre de la vitesse et là, j’ai senti les gaz lacrymogènes. Des grenades assourdissantes sont tombées à deux mètres de nous à peine. J’étais choqué, déboussolé, j’essayais de continuer à courir. Le gaz m’a fait beaucoup pleurer. J’essayais de bien confiner la petite contre moi. Là, un vieux m’a tiré par le bras et m’a dit “Viens petit !” On s’est alors avancé, puis soudain, la personne âgée s’est éloignée car des jeunes lançaient des mortiers et les policiers de nouveau des gaz lacrymogènes. 

J’arrivais à une sorte de parc. J’attendais là avec la petite, j’essayais de la rassurer. Je me disais qu’il vallait mieux ne pas s’approcher de la police, que c’était beaucoup trop tendu, qu’on risquait d’être blessé. Je me disais aussi que peut-être on allait retrouver sa maman ici. J’essayais de la chercher du regard mais je ne la voyais pas. Et de là, je voyais les jeunes retourner le véhicule de la maman. Ils l’ont déplacé et en avaient pris un autre qu’ils avaient retourner de la même façon. Ils ont pris un bidon d’essence et ont mis le feu à la voiture. Le véhicule de la mère, lui, a explosé.  

A ce moment-là, deux hommes, la quarantaine environ, se sont approchés de moi. Ils m’ont dit de ne pas m’inquiéter. L’un m’a donné du lait pour les yeux, j’avais la gorge et les yeux tout irrités. On est alors ressorti du parc pour passer par le petit pont. Les policiers étaient toujours aussi tendus. On nous a dit de ne pas nous approcher. Je leur expliquais alors ce qui s’est passé, qu’on cherchait la maman de cette petite fille. On a été obligé de forcer 4/5 fois. Un gendarme nous a finalement dit de venir vers lui. La petite fille est restée avec les deux hommes et le gendarme, moi, je suis allé à la recherche de la maman.

“Il n’y avait aucun policier lorsque j’ai sorti la petite fille de la voiture”

J’étais accompagné d’un jeune de 21 ans de Drancy qui m’a donné un coup de main. On la cherchait dans tous les sens mais les policiers nous empêchaient à chaque fois de passer. J’expliquais à chaque fois la situation mais on me répondait toujours : “Ca ne va pas être possible”. Certains nous ont même menacés devant notre insistance. Au bout d’une heure, je suis revenu à la place où tout avait commencé, c’était encore plus tendu. Il y avait des CRS, des policiers de la BAC. Personne non plus ne nous écoutait. Impossible de retrouver la maman. Là, on a décidé d’aller voir les organisateurs de la manifestation et on a demandé à faire une annonce au micro. On a demandé s’il y avait une mère de famille qui avait perdu sa voiture et laissé sa petite fille. Pas de nouvelles. On avait également perdu de vue les deux hommes et je n’ai plus revu la petite fille.

J’ai sorti cette petite de la voiture mais je ne suis pas un héros, je veux juste rétablir la vérité et la justice. Il n’y avait aucun policier lorsque j’ai sorti la petite fille de la voiture. Il y avait des tirs de gaz lacrymogènes en direction du groupe de jeunes autour mais aucun policier à moins de 30 mètres. J’étais en train de me pisser dessus, j’avais extrêmement chaud. Il ne faut pas s’attribuer les mérites des gens. Mais je dis aussi à ceux qui ont mis le feu qu’il faut arrêter de faire des conneries car ça retombe ensuite sur des mères de famille comme celle-là. Je me demande ce qu’il se serait passé si personne n’avait rien fait.

“Cette jeune fille a été sauvée par un jeune qui ensuite nous a remis la petite fille”

Le témoignage d’un policier de 24 ans, venu en renfort d’une autre commune de Seine-Saint-Denis, confirme celui d’Emmanuel. “Une poubelle en feu a été projetée par des jeunes vers un véhicule gris alors qu’il y avait des gens à l’intérieur. La voiture se trouvait devant l’entrée du parking de la cité Paul-Vaillant-Couturier. Nous avons tenté de disperser la foule au même moment avec des gaz sous pression mais nous nous sommes retrouvés encerclés. C’est un jeune homme noir qui est venu en aide à une enfant qui était toujours dans la voiture alors que la poubelle brûlait à côté. Une fois les occupants évacués, la voiture a été retournée par des casseurs et a fini carbonisée par les flammes”.

Samir Elyes, l’un des deux hommes qui a recueilli Emmanuel et la jeune fille dans le parc a posté une vidéo sur Facebook. Son témoignage confirme également les propos du jeune homme. “La voiture a été prise a partie et les gens ont dû la quitter. C’est un petit jeune de 20 ans qui a sorti la fillette de la  voiture et qui ensuite nous l’a remise à moi et Thomas et c’est Thomas qui a pris en charge cette petite fille de 6 ans. Les policiers étaient en train de tirer, les CRS étaient en train de gazer, des tirs de flashball étaient tirés un peu partout. Thomas l’a gardée dans ses bras et il a mis une heure à la faire sortir du périmètre de sécurité. Cette jeune fille a été sauvée par un jeune qui ensuite nous a remis la petite fille. En aucun cas, les CRS ne l’ont sauvée. S’il n’y avait pas eu ce jeune de 20 piges, la petite fille Dieu sait seul, ce qui lui serait arrivé”.

Enfin, un jeune qui se trouvait près du lieu de ces débordements tient une version qui recoupe également ces témoignages. “C’est un jeune Black qui a aidé une maman et ses enfants car une poubelle en feu était trop proche de sa voiture et elle a eu peur pour ses enfants.”

Reste à savoir désormais pour quelles raisons alors la préfecture de police de Paris a affirmé que “des effectifs de police ont dû intervenir pour porter secours à une jeune enfant se trouvant dans un véhicule en feu”. 

Nassira EL MOADDEM et Inès EL LABOUDY

Témoignage :Le mythe-o de "La fillette sauvée des flammes "

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Un peu long texte pour témoignage sur "la fillette sauvée des flammes par les crs" (le parisien11fev2017).
Juste pour démentir le gros mensonge..

Entre 17h30 et 18h juste après la sortie du parc où avait lieu le rassemblement pour Theo, avec un ami on a vu un jeune qui consolait une petite fille qui avait l'air perdue.il nous a dit qu'elle avait perdu sa mère.comme ça commençait à être bien tendu là où on était on a éloigné la fillette et on l'a mis à l'abris à quelques mètres de la, pas loin d'un groupe de policiers (ou crs) a qui on expliqué la situation.avec le jeune je suis reparti sur la rue pablo picasso vers la ou on avait trouvé la fillette pour retrouver sa mère mais la police a relancé des gazs juste à ce moment la et tout le monde s'est mis à courir. on voyait plus grand chose.
Pendant plusieures minutes on a demandé au maximum de gens si ils avaient pas vu une mère qui cherchait son enfant mais rien..
Du coup on est retourné la où mon pote était resté avec la petite (juste à coté des policiers). Comme ça devenait de plus en plus tendu et bordélique et qu' il y avait de plus en plus de lacrymo on a décidé que le mieux était de confier la petite à la police et que sa mère allait finir par les appeler.   
Les policiers sur l'avenue nous ont envoyé vers le commissariat juste derriere le tribunal. Un gars de Bobigny m'a accompagné et on a du faire un grand tour car les rues étaient barrées et les flics ne voulaient pas nous laisser passer même avec la petite fille.
Finalement plus loin devant le collège pierre semard à un nouveau barrage, un gradé nous a dit que le commissariat était fermé et a pris l'identité de l'enfant et a passé un appel radio.Quelques instants plus tard ils sont tous partis "en intervention" en me disant qu'une voiture allait passer.
On a attendu un bon moment, il commençait à pleuvoir et la petite avait froid, j'imaginais la panique des parents, et je me suis impatienté alors j'ai appelé le 17 pour leur réexpliquer la situation et leur donner le nom de l'enfant et où j'étais. Ils m'ont dit qu'ils me rappelaient.  
Re-attente, en compagnie de 2 jeunes du coin  et d'un monsieur d'Ivry..
Finalement enfin une voiture de la police municipale de Bobigny arrive et récupère l'enfant.10 minutes plus tard la police me rappelle pour me demander si c'est bien moi qui a perdu un enfant à Bobigny (!)..
Finalement la municipale me rappelle pour me dire qu'ils ont trouvé la grande soeur et que tout est réglé.
Tout ça pour dire que j'ai aucune idée de ce qui s'est passé avant qu'on trouve la petite sans sa maman, mais que si il s'agit de la même fillette dont ils parlent dans les médias c'est absolument pas les crs qui l'ont sauvé des flammes, cest nous des participants au rassemblement pour la plupart qui l'avons pris en charge et qui avons essayé de la remettre à la police qui l'a effectivement récupéré presque 1h plus tard. 
Th.
Toma TeshFb. 

08/02/2017

Marie Fillon.... t'exageres !

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.La fille de François Fillon cumulait étude au barreau, stage d'avocate et temps plein au Sénat D'après Le Parisien, Penelope Fillon avait réussi à cumuler deux emplois à temps plein pendant un an et demi, en 2012 et 2013. Mais elle n'est pas la seule à avoir pu se démultiplier de la sorte. Marie Fillon, la fille de l'ancien Premier ministre, est elle aussi une acharnée de travail. On savait déjà que François Fillon avait employé sa fille comme collaboratrice. Le Canard Enchaîné du mercredi 8 février rapporte également que Marie Fillon cumulait trois activités à cette époque. L'hebdomadaire écrit : La petite, 23 piges à l'époque, devait être une incroyable bête de travail. En janvier 2006, elle entrait à l'École de formation du barreau (EFB) et entamait en parallèle, un stage d'avocate payé 11.035 euros brut par an. Et voilà que papa lui confie un travail à plein temps d'assistante parlementaire ! Le Canard Enchaîné rappelle que Marie Fillon a été embauchée au Sénat pendant quinze mois, entre 2005 et 2006. Montant de sa rémunération : 57.084 euros brut. L'ancien Premier ministre avait expliqué aux enquêteurs, comme le rapportait Le Monde lundi 6 février, qu'elle l'avait "beaucoup aidé pour [s]on livre" paru en 2006 et intitulé La France peut supporter la vérité. "Elle a fourni un gros travail documentaire", avait ajouté l'ancien occupant de Matignon. Un "gros travail documentaire" qu'elle a effectué en, plus de deux autres tâches http://lelab.europe1.fr/la-fille-de-francois-fillon-cumulait-etude-au-barreau-stage-davocate-et-temps-plein-au-senat-2972159
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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