10/09/2007

SArkozy Merkel ca creve les yeux l'informel , non?

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France et Allemagne se tournent autour...
Sarkozy Merkel ...
Troublant duo...
Vous allez apprecier..
Sarkozy demande ens omme à l'allemagne d'avoir une politique coherente sur le nucleaire avec la France..
tu parles..
LA france est au tout nucleaire..
et l'allemagne au vise le nucleaire Zero..
bref..


Merkel et Sarkozy veulent renforcer la transparence sur les marchés financiers
Angela Merkel et Nicolas Sarkozy tirent les leçons de la crise financière de cet été. Les dirigeants français et allemand ont adopté lundi une déclaration commune pour renforcer la transparence et la régulation des marchés lors d'une réunion informelle au château de Meseberg, dans le nord-est de l'Allemagne.

Le texte commun appelle les chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne à "agir de concert pour traiter l'ensemble de ces questions". Il propose de "préparer le terrain" à l'occasion du prochain sommet informel des 18 et 19 octobre, en vue de l'adoption par les Vingt-Sept de décisions à leur sommet du printemps 2008.

Après la crise financière de cet été, Paris et Berlin entendent "encourager la transparence et la responsabilité de tous les acteurs, y compris des agences de notation".
La France et l'Allemagne souhaitent par ailleurs qu'une "attention particulière" soit accordée aux "domaines dans lesquels la concurrence est faussée par des fonds souverains", ces fonds étatiques chinois, russes ou des pays du Golfe qui rachètent des entreprises dans les pays occidentaux.

Appelant à une "concurrence loyale dans un esprit de réciprocité", le texte franco-allemand relève les "proportions alarmantes" prises par les "obstacles non tarifaires aux échanges et aux investissements", ainsi que "les pratiques déloyales au niveau de l'économie mondiale, notamment les taux de change influencés par des considérations politiques".

Une concession d'Angela Merkel à Nicolas Sarkozy, qui a dénoncé pendant toute sa campagne la sous-évaluation du dollar ou du yuan chinois par rapport à l'euro.

Le président français, qui avait écrit le 15 août dernier à Mme Merkel pour qu'elle mette le sujet à l'ordre du jour de la réunion d'octobre des ministres des Finances du G7, a affiché sa volonté de "moraliser le capitalisme". Cette préoccupation rejoint celle de la chancelière, qui en a fait une priorité de sa présidence du G7.
A travers cette réflexion sur de nouvelles réglementations, il s'agit de "protéger" l'Europe des "prédateurs", ces fonds d'origine suspecte qui rachètent des groupes européens pour licencier des milliers de salariés et les revendre par appartements, a expliqué M. Sarkozy.
"Je suis pour l'économie de marché, je suis pour la mondialisation, je ne suis pas pour une économie de la spéculation", a martelé le président français.

Il a affirmé qu'il n'était pas question de "faire de protectionnisme" mais de demander la réciprocité aux autres puissances économiques. "Quand je regarde la situation dans certains pays, les Etats-Unis, la Chine, je pense que nous n'avons pas beaucoup de leçons de libertés ou de libéralisme à recevoir", a-t-il lancé.

Cette troisième rencontre bilatérale Sarkozy-Merkel depuis l'arrivée au pouvoir du président français en mai a été marquée par une entente sur tous les sujets, loin des tensions de ces derniers mois sur l'euro ou EADS.
Les deux dirigeants ont ainsi exprimé leur volonté de poursuivre la coopération franco-allemande dans le nucléaire. Dans une ingérence dans la politique allemande, Nicolas Sarkozy a toutefois appelé Berlin à conduire une politique énergétique qui "aille dans le même sens" que celle de la France, notamment dans le domaine du nucléaire.

Au niveau politique, Angela Merkel a apporté son soutien à la proposition de Nicolas Sarkozy d'un comité des sages pour réfléchir à l'avenir à long terme du projet européen.
La France et l'Allemagne, qui participent tous deux à la force internationale en Afghanistan, ont par ailleurs décidé de former ensemble des militaires de la nouvelle armée afghane.

Le prochain conseil des ministres franco-allemand de novembre à Berlin sera l'occasion de multiplier ces collaborations sur des projets concrets, a expliqué Mme Merkel. "Nous voulons nous engager sur une voie nouvelle, pas simplement discuter", a assuré la chancelière. AP

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