Traces d'empreintes digitales sur une borne de contrôle biométrique basée sur la reconnaissance du visage et affichant un logo "Out of order". (Le Monde.fr)
La biométrie était une des vedettes de ce Milipol 2007. En 2005, la société Zalix, l'un des acteurs français les plus en vue sur ce secteur, présentait déjà ses solutions d'identification sur le stand de l'administration pénitentiaire. Celle-ci venait de décider de déployer des bornes biométriques afin d'éviter les évasions par substitution : le frère d'un détenu avait profité du parloir pour prendre sa place en prison.
Aujourd'hui, Zalix a équipé de systèmes de contrôle biométriques une centaine des 190 établissements pénitentiaires, une soixantaine d'établissements scolaires, et même trois crèches, dont deux à Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis). La mairie se targue ainsi d'avoir équipé sa nouvelle crèche, dénommée "Abbé-Pierre", d'un système de pointage biométrique afin de contrôler qui amène et vient chercher les enfants, et simplifier le système de facturation.
Quelques-unes des bornes d'identification biométriques de Zalix.
Le sujet est polémique : en 2004, le Groupement des industries de l'interconnexion des composants et des sous-ensembles électroniques (Gixel) avait fait scandale en proposant, dans son Livre bleu, d'"éduquer" à ces technologies de surveillance les enfants et leurs parents "dès l'école maternelle". Déplorant le fait que "la sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles", le Gixel estimait alors qu'"il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles".
La biométrie était une des vedettes de ce Milipol 2007. En 2005, la société Zalix, l'un des acteurs français les plus en vue sur ce secteur, présentait déjà ses solutions d'identification sur le stand de l'administration pénitentiaire. Celle-ci venait de décider de déployer des bornes biométriques afin d'éviter les évasions par substitution : le frère d'un détenu avait profité du parloir pour prendre sa place en prison.
Aujourd'hui, Zalix a équipé de systèmes de contrôle biométriques une centaine des 190 établissements pénitentiaires, une soixantaine d'établissements scolaires, et même trois crèches, dont deux à Neuilly-Plaisance (Seine-Saint-Denis). La mairie se targue ainsi d'avoir équipé sa nouvelle crèche, dénommée "Abbé-Pierre", d'un système de pointage biométrique afin de contrôler qui amène et vient chercher les enfants, et simplifier le système de facturation.
Quelques-unes des bornes d'identification biométriques de Zalix.
Le sujet est polémique : en 2004, le Groupement des industries de l'interconnexion des composants et des sous-ensembles électroniques (Gixel) avait fait scandale en proposant, dans son Livre bleu, d'"éduquer" à ces technologies de surveillance les enfants et leurs parents "dès l'école maternelle". Déplorant le fait que "la sécurité est très souvent vécue dans nos sociétés démocratiques comme une atteinte aux libertés individuelles", le Gixel estimait alors qu'"il faut donc faire accepter par la population les technologies utilisées et parmi celles-ci la biométrie, la vidéosurveillance et les contrôles".
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