31/10/2007

Conseil des ministres en Corse..' c'est la dictature, on vous emmerde !!' lol !!!

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PARIS (AFP) - Après Strasbourg en septembre, la Corse accueille mercredi le deuxième Conseil des ministres organisé hors de la capitale depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, initiative qui s'est heurtée à la défiance des nationalistes.Conseil des ministres décentralisé en Corse, brefs incidents lors d'une manifestation
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AFP - il y a 1 heure 33 minutes

..Le gouvernement se retrouve dans la matinée, sous l'égide du chef de l'Etat, à la préfecture d'Ajaccio, avec au menu un bilan du Grenelle de l'Environnement et une communication de François Fillon sur l'ambition de l'Etat pour l'île de Beauté.

De brefs incidents sans gravité ont opposé es forces de l'ordre aux manifestants nationalistes venus protester à proximité de la préfecture d'Ajaccio. La tension est montée vers 11H30, lorsque les forces de l'ordre ont utilisé des grenades lacrymogènes pour disperser quelque 150 à 200 manifestants nationalistes, massés sur l'avenue du Premier-Consul, à 150 mètres de la zone interdite de rassemblement, puis le calme est revenu.

Auparavant, peu avant 10H00, les forces de l'ordre avaient contraint les manifestants à reculer au-delà du périmètre interdit autour de la préfecture.

"C'est la dictature. On vous emm..., on est chez nous. Sarko le peuple aura ta peau", ont lancé aux gendarmes les manifestants au son des cornes de brume. Certains d'entre eux étaient drapés dans le drapeau corse et ont entamé l'hymne corse.

Portant une banderole avec la tête de maure, ils criaient des slogans tels que: "Une seule solution: décolonisation".

Après les jets de lacrymogènes, ils ont reculé et se trouvaient sur la place Foch où est arrivé le dirigeant indépendantiste Jean-Guy Talamoni.

A 300 mètres des nationalistes, plusieurs dizaines de syndicalistes étaient également rassemblés. D'autres, venus notamment de Bastia, étaient bloqués aux alentours de la gare.

Depuis le début de la matinée, le coeur d'Ajaccio a pris les apparences d'une ville en état de siège avec des policiers en uniforme tous les cinq mètres dans les avenues totalement désertées par les habitants et avec des fouilles systématiques à tous les accès menant au centre de la cité impériale.

L'intersyndicale CGT, CFDT, FO, FSU, UNSA et STC (Syndicat des travailleurs corses, nationaliste) a menacé pour sa part de ne pas rencontrer le chef de l'Etat, comme prévu, à l'issue du conseil des ministres.

François Fillon avait tenté de baliser le terrain lors d'une visite préparatoire le 21 septembre au cours de laquelle il avait discuté avec tous les groupes politiques représentés à l'Assemblée territoriale, dont les nationalistes radicaux.

La découverte d'un lance-roquette il y a quelques jours sur les hauteurs d'Ajaccio n'est pas faite pour rassurer les autorités, même si selon les enquêteurs il n'aurait pu servir à un attentat contre la préfecture, faute d'angle de tir.

Mardi, le président Sarkozy a passé dans l'île une journée essentiellement consacrée à l'environnement. Il a assuré vouloir faire de la Corse une "région pilote" dans ce domaine.

Le Parti socialiste avait critiqué lundi cette délocalisation ponctuelle, un "un déplacement cher" qui "va mobiliser plusieurs compagnies de CRS", "un grand Barnum alors que la Corse mérite un travail approfondi".

Un bâton de dynamite a été jeté mercredi peu après 00h3O contre le fourgon de CRS en faction devant l'entrée du domicile du maire de Bastia, Emile Zucarelli, sans faire de blessés, a-t-on appris de source policière. Le bâton a roulé jusqu'à un pot de fleurs et explosé, occasionnant seulement des dégâts au mobilier urbain. Cet attentat n'a pas été revendiqué.



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