15/10/2007

Lettre Guy Môquet: lecture "obligatoire" mais pas de "logique de sanction" selon l'Elysée

Partager


PARIS (AFP) - Le porte-parole de l'Elysée David Martinon, a déclaré lundi que la lecture aux lycéens le 22 octobre de la lettre du résistant Guy Môquet serait "obligatoire", mais a écarté toute "logique de sanction", alors que cette initiative présidentielle est contestée parmi les enseignants.

"Une circulaire a été publiée fin août qui organise cette journée de commémoration Guy Môquet du 22 octobre", a rappelé M. Martinon lors de son point presse hebdomadaire.

"La lettre de Guy Môquet sera lue à tous les lycéens de France au côté d'autres textes de jeunes résistants français", a-t-il poursuivi, y voyant "un exercice pédagogique très important".
"C'est un choix fondamental, il s'agit d'histoire de notre pays et même au-delà, il s'agit d'histoire universelle", a-t-il insisté. "Il est donc très important de mettre l'accent sur cette commémoration".

La circulaire "laisse une liberté totale aux enseignants et aux chefs d'établissement d'organiser la journée comme ils l'entendent, mais effectivement cette lecture est obligatoire, au même titre qu'il est obligatoire pour un enseignant d'enseigner le programme qui lui est fourni pour sa classe", a-t-il affirmé.

"Mais évidemment on n'est pas dans une logique de sanction", a-t-il précisé.

Par décision du président Nicolas Sarkozy, la lettre du jeune résistant communiste adressée de sa prison à ses parents, avant d'être fusillé par l'occupant nazi allemand, le 22 octobre 1941, doit être lue lundi prochain à tous les lycéens des établissements publics et privés sous contrat.



1 commentaire:

Anonyme a dit…

ma copine est dans un lycée ou seul les terminal doive l entendre elle prend sa comme un moyen de propagande.
pour ma par je dirai que c est histoire de faire voire au élève que leur president n ai jamais bien loin et que demain sa sera surement des discour liberaliste ou anti imiration bien tourné...la france vie de sombre jour

Enregistrer un commentaire