21/11/2007

"Action de sabotage" sur le réseau TGV, coup d'envoi de la table ronde à la RATP

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PARIS (AFP) - Le trafic SNCF et RATP restait perturbé mercredi, au huitième jour d'un conflit sur la réforme des régimes spéciaux marqué par l'annonce par la direction de la SNCF d'une "action de sabotage" sur son réseau TGV et l'ouverture de négociations tripartites. EvénementPARIS (AFP) - Le trafic SNCF et RATP restait perturbé mercredi, au huitième jour d'un conflit sur la réforme des régimes spéciaux marqué par l'annonce par la direction de la SNCF d'une "action de sabotage" sur son réseau TGV et l'ouverture de négociations tripartites. Evénement
La première réunion tripartite de négociations associant l'Etat, la direction de la RATP et les syndicats sur les mesures d'accompagnement de la réforme des régimes spéciaux de retraite, a débuté mercredi à 09H10 au siège de la Régie à Paris.


A la SNCF, la direction a annoncé que "plusieurs exactions avaient) eu lieu au même moment": incendies volontaires sur les TGV Est et Atlantique, et fermeture volontaire de commutateurs de signalisation sur les TGV Nord et Sud-Est.

La direction a dénoncé une "action coordonnée de sabotage", "destinée à contrer la reprise observée des trafics". De son côté, le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, a qualifié "d'actes inqualifiables commis par des lâches" ces exactions commises sur le réseau SNCF, dans un entretien à l'AFP.

Cette "action", selon la direction, a entraîné des "retards très importants de l'ordre de 1 heure à 3 heures", mais l'entreprise pensait pouvoir assurer la circulation de 400 TGV sur 700, 88 Corail sur 300, des fréquences de Transiliens "meilleures" en Ile-de-France, 50% des TER, un trafic Eurostar "normal" et Thalys "proche de la normale".

La grève est entrée dans sa deuxième semaine, au lendemain d'une journée de mobilisation massive des fonctionnaires pour leur pouvoir d'achat, qui a vu aussi la participation de cheminots ou d'étudiants contestant la loi d'autonomie des universités. La RATP indiquait mercredi matin que son trafic avait "démarré pratiquement partout" en Ile-de-France, mais d'importantes perturbations persistaient.

Le RER B ne fonctionnait pas et le A, à peine. Un métro sur quatre maximum circulait sur la plupart des lignes. Certaines des lignes mieux desservies (1, 4 et 11), avec une desserte de deux rames sur trois, étaient prises d'assaut, accueillant dans la bousculade des milliers de Parisiens et banlieusards utilisant d'habitude d'autres trajets.

Sur la 1, dès 07H00 du matin, les rames fermaient difficilement leurs portes à la station Châtelet sur des voyageurs agglutinés et peinaient à repartir, laissant à quai des dizaines de personnes attendant le train suivant. La circulation routière était encore "chargée" dans la matinée en région parisienne, selon le Centre régional d'information et de circulation routière (Cricr).
Des négociations s'ouvrent mercredi dans les entreprises de transport public. Après le coup d'envoi vendredi de discussions tripartites (Etat-syndicats-directions) dans les industries électriques et gazières, dont EDF et GDF, les premières réunions à trois se tiendront ce mercredi matin pour la RATP et dans l'après-midi à la SNCF.

Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, s'est engagé ma rdi à "consulter" les salariés concernés, notamment à la SNCF et à la RATP, à l'issue de négociations qui vont durer "au moins sur un mois", dans un entretien à l'AFP. M. Thibault avait suggéré cette idée de négociations tripartites dans les entreprises dès la veille du premier jour de grève, proposant une ouverture au gouvernement en acceptant que la CGT y participe. Mardi, il a implicitement mis en garde les salariés grévistes contre l'enlisement dans un mouvement minoritaire, long et politisé.

Les six syndicats appelant toujours à la grève de la SNCF et trois des quatre investis dans le mouvement à la RATP vont participer à ces discussions et insister sur le maintien du pouvoir d'achat des retraités.

Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa volonté de réformer les régimes spéciaux et déclaré qu'"il faut savoir terminer une grève".




2 commentaires:

Anonyme a dit…

ce sont bien les paroles d'un chomeur(nottament dans la chanson de m... ) qui se plaint il a bien le temps de faire ce ramassi de...caché derriere son ordi j usque 4h du matin plutot que d aller chercher du taf.

Ministre de L'antipropagande a dit…

Toi une chose est sure...t'es pas un R.g ...lol !

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