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AFP - il y a 15 minutes
PARIS (AFP) - Le ministre du Travail Xavier Bertrand a indiqué que les négociations tripartites seraient ouvertes "immédiatement" dès que les syndicats appelleraient à la reprise du travail.
Interrogé sur RTL, il a également condamné les éventuels piquets de grève qui pourraient être organisés et les "exactions".
"Il faut bien comprendre qu'aujourd'hui, il n'est pas question de piquets de grève. Ce n'est pas possible un piquet de grève, le droit de grève est un droit constitutionnellement reconnu, c'est vrai, il ne peut pas y avoir pas de piquets de grève, pas d'exactions comme celles qui ont pu être commises parce qu'il faut respecter aussi le travail de ceux qui veulent travailler", a-t-il dit.
Des grévistes de la SNCF ont empêché vendredi matin le départ des dépôts de trains qui devaient desservir la gare Saint Lazare, en se mettant sur la voie avec des pétards et des fumigènes, selon des sources concordantes.
Le ministre du Travail Xavier Bertrand a indiqué que les négociations tripartites seraient ouvertes "immédiatement" dès que les syndicats appelleraient à la reprise du travail. Interrogé sur le calendrier des négociations, il a répondu : "aujourd'hui, il faut un appel à la reprise du travail de la part des organisations dans les entreprises pour que immédiatement, vous m'entendez immédiatement, s'ouvrent les négociations tripartites qu'ont demandées les organisations syndicales".
"Les syndicats, a-t-il ajouté, ont demandé des négociations tripartites moins de 24 heures après (...) nous avons répondu oui, nous avons fait exactement ce qui nous avait été demandé sur la méthode, maintenant j'attends donc que l'on tienne les engagements et que l'on appelle à la reprise du travail".
Comme il lui était demandé si l'on pouvait envisager des négociations dès ce week-end si la grève continuait, il a expliqué: "on ne peut à la fois avoir la grève et les négociations d'entreprise parce que, qu'est ce que je dis aux usagers dans ce cas-là? Les négociations, elles peuvent durer un mois, vous n'allez pas avoir un mois de conflit."
"La lettre de méthode correspond à ce qui a été demandé pour suspendre le conflit, a-t-il poursuivi, nous on a fait le signe de bonne volonté qui nous était demandé, j'attends tout simplement que l'on fasse ce qui m'a été dit dans mon bureau, à savoir que l'on appelle à la suspension du conflit."
M. Bertrand a estimé qu'il y avait "une évolution dans l'état d'esprit des agents. A la SNCF, les trois quarts des agents de ces régimes spéciaux souhaitent que des négociations s'ouvrent immédiatement, ils ont compris que c'est la négociation qui permet d'apporter des réponses à leurs attentes, ce n'est pas la grève qui va apporter des réponses à leurs attentes."
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