Aveux de Sarkozy sur le nouveau traité européen
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Par Pierre, le 17/11/2007
Cette confidence du président français, selon laquelle les gouvernements ne pouvaient gagner des référendums qui seraient organisés sur la ratification du « traité simplifié » - destiné à remplacer la défunte Constitution rejetée par ses propres citoyens il y a deux ans – a été faite au cours d’une réunions à huis clos avec des responsables importants du Parlement européen.
« La France a seulement devancé tous les autres pays en votant « non ». Un tel vote négatif serait intervenu dans tous les Etats membres où un référendum aurait été organisé. Il existe un abîme entre les peuples et leurs gouvernements », a-t-il ajouté.
« Aujourd’hui, un référendum mettrait l’Europe en danger. Il n’y aurait aucun traité si nous organisions aujourd’hui un référendum en France, qui serait suivi à nouveau par un référendum en Grande Bretagne ».
Cette déclaration confirme les soupçons selon lesquels la véritable raison pour laquelle le Royaume Uni, comme tous les autres Etats membres, l’Irlande exceptée (sa constitution ne lui laisse pas le choix), refuse toute idée de référendum, est que les gouvernements ont peur de les perdre s’ils venaient à les organiser ».
Le texte officiel du Telegraphe est:
Referendums on the new European Union Treaty were "dangerous" and would be lost in France, Britain and other countries, Nicolas Sarkozy has admitted.
The French president's confession that governments could not win popular votes on a "simplified treaty" - drawn up to replace the EU constitution rejected by his countrymen two years ago - was made in a closed meeting of senior Euro-MPs.
"France was just ahead of all the other countries in voting no. It would happen in all member states if they have a referendum. There is a cleavage between people and governments," he said.
"A referendum now would bring Europe into danger. There will be no Treaty if we had a referendum in France, which would again be followed by a referendum in the UK."
The comments confirm suspicions that the real reason why Britain, and all other EU countries, apart from Ireland, were refusing to hold popular votes was because governments were afraid they would lose them.
· Nicolas Sarkozy addresses members of the European parliament in Strasbourg yesterday
A noter la parution, le 28 novembre 2007, d’un ouvrage percutant sur ce mini traité, qui comporte une démonstration implacable de la manœuvre ainsi engagée : « Mini-traité européen: la Constitution par la force », par Patrice ANDRE, magistrat, aux éditions FX de Guibert
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