La direction de l’université Paris-IX-Dauphine vient d’annoncer la prochaine hausse de ses frais d’inscription. Selon le projet de la présidence chaque étudiant-e devra désormais payer en moyenne 800 euros de plus.
La direction de l’université Paris-IX-Dauphine vient d’annoncer la prochaine hausse de ses frais d’inscription. Selon le projet de la présidence chaque étudiant-e devra désormais payer en moyenne 800 euros de plus.
On remarquera à cet égard la pirouette réthorique (tout autant cynique qu’artistique) de Laurent Batsch, le président de Dauphine, pour qui il ne s’agit aucunement d’une hausse des /« droits d’inscription »/ mais plutôt d’une /« contribution complémentaire »/, afin de financer une augmentation du nombre d’heures de cours.
Il n’y avait pourtant aucune raison de s’inquiéter selon Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur, qui avait affirmer pour calmer la contestation étudiante qu’il n’y aurait pas de hausse des frais d’inscription. Force est de constater que les craintes des étudiant-e-s réuni-e-s en Assemblées Générales et en Coordination nationale étaient plus que justifiées. Ce qui se passe à Dauphine n’est qu’un début.
Comment peut on ne pas craindre une augmentation des droits d’inscription, à partir du moment ou la LRU orchestre le désengagement financier de l’état à l’égard de l’enseignement supérieur et puisque dés lors les universités sont obligées de développer leurs ressources propres par tout les moyens ? Il nous a souvent était fait remarquer que le texte n’évoquait pas la hausse des frais d’inscription, mais celle-ci en est bel et bien une des conséquences directes.
Dans un contexte ou les critères d’attribution des bourses sont largement désuet et où plus de 50 % des étudiant-e-s sont contraint-e-s à travailler pour financer leurs études, comment ne pas parler d’une séléction sociale galopante.
Lors du blocage des universités des mois de novembre et de décembre, le slogan de la fameuse « liberté d’étudier », pronée par les opposants à la grève, revenait comme une rengaine. Mais aujourd’hui par cette mesure il devient claire aux yeux de tous que cette fameuse « liberté » à un prix qui ne fera, à coup sur, qu’augmenter.
Dés lors, il appartient aux étudiant-e-s, aux personnel-le-s des universités et à tous les individus soucieux de préserver un enseignement supérieur public de continuer à se battre contre la LRU et de rejeter massivement ce projet d’une université à deux vitesses.
*La Fédération des syndicats SUD étudiant reste déterminée à continuer son combat pour une université publique, gratuite, populaire et ouverte toutes et tous.*
* Il nous faut reprendre l’université que peu à peu le gouvernement et le medef nous confisque pour la réserver aux plus aisé-e-s. *
Marseille, le 1 février
Fédération des syndicats SUD Etudiant
25-27 rue des Envièrges 75020 Paris
source:http://www.hns-info.net
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