02/04/2008

Gandrange : l'entourloupe du jour.

Partager

Apres les promesses vaines..retour de la réalité.

le populisme au rabais du President en chef a encore frappé...

L'enfant croit au pere noel ,

l'adulte vote.

**Gandrange : le gouvernement muet sur les suppressions d'emplois

Lors d'un comité d'entreprise européen, ArcelorMittal aurait confirmé la fermeture partielle de l'aciérie de Moselle.

La direction d'ArcelorMittal a tenu un comité d'entreprise européen mercredi 2 avril à Luxembourg, son siège. Edouard Martin, élu CFDT au CCE, a précisé que le groupe y avait confirmé la fermeture partielle de l'usine de Gandrange (Moselle), qui entraînera la suppression de 575 emplois. ArcelorMittal en prévoyait 20 de plus dans son plan initial.











Le leader mondial de l'acier a dévoilé un autre changement par rapport au plan présenté en janvier: il compte investir 6 millions d'euros sur le site. "La direction a rejeté notre projet alternatif et a confirmé la fermeture de l'aciérie électrique et du train à billettes de Gandrange", a-t-il déclaré à l'issue de la réunion.

Silence du gouvernement


L'intersyndicale de Gandrange avait présenté mi-mars ce projet qui prévoyait un investissement de 40 à 45 millions d'euros pour éviter la restructuration, soit 10 millions de moins que le coût de la fermeture partielle de l'usine. La CGT avait présenté début mars son propre projet alternatif, incluant un investissement de 110 à 120 millions d'euros pour la construction d'un nouveau four électrique 'tout ferraille'".


Le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Luc Chatel, a refusé de commenter l'information.


"C'est au cours de la réunion du comité d'entreprise de vendredi que la direction d'ArcelorMittal devra se prononcer officiellement", sur le contre-projet industriel proposé par l'intersyndicale, a-t-il déclaré à l'Assemblée nationale. "Vous comprendrez que le gouvernement soit soucieux du respect de cette procédure, qui est actuellement en cours".


Bruxelles ne laissera pas Paris intervenir


Par ailleurs, le président du Groupe des fédérations industrielles (GFI) a estimé que Bruxelles empêcherait le gouvernement d'intervenir dans le dossier.


"Si l'on veut réduire la politique industrielle à une intervention dans une entreprise donnée, nous ne sommes pas a priori favorables à ce genre d'action", a déclaré Yvon Jacob lors d'une conférence de presse. "De toute façon, l'Europe se charge d'empêcher ce genre d'intervention". Une déclaration qui intervient alors qu'élus, syndicats, collectivités locales et industriels ont appelé le chef de l'Etat à tenir sa "promesse" de maintenir l'aciérie en activité


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire