08/04/2008

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Flamme olympique: un caméraman de France 2 molesté par des policiers

AFP
AFP - Lundi 7 avril, 21h55

PARIS (AFP) - Un journaliste, reporteur d'images (JRI) de France 2 a été blessé lundi à Paris par des policiers qui l'ont molesté pendant qu'il filmait sur le trajet de la flamme olympique à Paris, a-t-on appris auprès de France 2.


Bruno Girodon, 45 ans, filmait une relayeuse handicapée peu après le départ de la flamme olympique vers 13h30 quand il a été "pris à partie par les forces de police", a indiqué le chef du service des JRI de france 2, Roger Motte.

M. Girodon, qui s'est présenté comme JRI, a été "mis à terre et frappé à la tête", a indiqué M. Mottte.

Il a "perdu connaissance une dizaine de secondes", s'est relevé et a tenté de recommencer à travailler avant d'être conduit à l'hôpital.

M. Girodon, qui va "vraisemblablement porter plainte", a été "touché à l'épaule, qui n'est pas cassée, mais a été immobilisée".

Le journaliste porte aussi "des traces sur le front", a précisé M. Motte.

Il a pu quitter l'hôpital lundi soir après avoir passé des radios.

Selon M. Motte, le journaliste doit être interrogé mardi par l'Inspection générale des services (IGS, "police des polices") qui a ouvert une enquête administrative.

selon la même source.

Flamme olympique: "Les policiers ont très bien fait leur travail", selon Michèle Alliot-Marie
AP
AP - il y a 2 heures 12 minutes

PARIS - La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a estimé mardi que les policiers ont "très bien fait leur travail" lors du parcours de la flamme olympique la veille à Paris, compte tenu de leur "double mission": protéger les sportifs et la flamme, et "garantir la liberté de manifestation".

"Les policiers, compte tenu des conditions dans lesquelles ils ont travaillé, et notamment parce qu'ils n'avaient pas la maîtrise du parcours, des étapes, de la vitesse, des modalités du déplacement, ont très bien fait leur travail", a défendu la ministre sur Europe-1, alors que la police française est mise en cause par les autorité chinoises.

Rappelant que c'est l'ambassade de Chine "et non la préfecture de police de Paris qui avait la maîtrise du parcours", la ministre a expliqué que c'est le "représentant de l'ambassade chinoise" qui, "lorsqu'il a su qu'il y avait un drapeau tibétain sur la façade de l'hôtel de ville, a demandé l'annulation et donc une modification du parcours".

De même devant les locaux de France Télévision, "compte tenu du retard de la flamme", les autorités chinoises en France ont décidé "de la faire se déplacer en véhicule", a fait valoir la ministre de l'Intérieur.

Reconnaissant que "les manifestations se sont déroulées dans une grande difficulté", avec notamment des "bagarres", Michèle Alliot-Marie a souligné que les policiers avaient la "double mission de protéger les athlètes qui portaient la flamme et la flamme, et de garantir la liberté de manifestation". Elle a confirmé que "18 interpellations" avaient eu lieu, "ce qui prouve que la police a fait son travail de façon impeccable et sereine".

"Ce n'était pas au pays des Droits de l'Homme qu'on allait pouvoir interdire cette liberté de manifestation", a-t-elle protesté, avant d'ajouter qu'elle avait ordonné une "enquête administrative interne" sur le fait que certains policiers auraient arraché des drapeaux tibétains à des manifestants. AP











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