Olivier Besancenot a exprimé hier soir sur France 2 sa «surprise» et sa «révolte» devant sa «mise sous surveillance» par une officine privée, selon l’Express.fr, indiquant ignorer qui a pu la commanditer.
«Je ne suis pas dans le genre paranoïaque» ou «pleurnichard», a déclaré M. Besancenot, soulignant ne «pas être le premier militant anticapitaliste et révolutionnaire à avoir été filé».
Olivier Besancenot a exprimé hier soir sur France 2 sa «surprise» et sa «révolte» devant sa «mise sous surveillance» par une officine privée, selon l’Express.fr, indiquant ignorer qui a pu la commanditer.
«Je ne suis pas dans le genre paranoïaque» ou «pleurnichard», a déclaré M. Besancenot, soulignant ne «pas être le premier militant anticapitaliste et révolutionnaire à avoir été filé».
Mais «ma vie privée a été atteinte», a déploré l’ex-candidat à la présidentielle (4,08%), qui a donc porté plainte pour «qu’une enquête soit faite» et «pour savoir qui sont les commanditaires».
«Pendant plusieurs mois, d’octobre 2007 à janvier 2008, au moins, la vie d’Olivier Besancenot a été épiée, disséquée, mise en fiches par une officine de renseignement privée», affirme l’Express.fr qui dit avoir eu connaissance d’un «rapport de surveillance» rédigé par cette officine.
«Surveillance physique au pied de l’immeuble» du porte-parole de la LCR, à Paris ; photographie de sa conjointe décrite comme «une femme typée européenne […], les cheveux longs de couleur blonde» ; recensement des «numéros de compte de Besancenot et de sa compagne», tout y passe, selon l’Express.fr. Y compris «l’adresse de la maternelle» où leur enfant est scolarisé. Interrogé, le ministère de l’Intérieur n’a fait aucun commentaire.
Interrogé par France 2 sur l’origine de ces agissements, Olivier Besancenot a répondu: «Je n’en sais strictement rien». «C’est pour ça qu’on porte plainte», a-t-il ajouté.
Quant à l’hypothèse, citée par l’Express, du distributeur du pistolet électrique Taser, qu’il avait mis en cause pendant sa campagne électorale et qui avait porté plainte, Olivier Besancenot a estimé que ce sera «à la justice de le dire».
Le dirirgeant trotskyste a rappelé avoir, durant la campagne présidentielle, «réclamé un moratoire» sur cette arme en faisant état d’un rapport d’Amnesty international détaillant des morts provoquées directement ou un indirectement par son usage.
«Je ne peux absolument pas vous dire si c’est lui ou pas lui», a dit M. Besancenot.
source: http://www.liberation.fr/actualite/politiques/324826.FR.php
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