17/01/2009

Pétition pour le retrait de la loi Bachelot

Partager
Dans le secteur de la santé, cette Loi permettra de répartir les offres de soins du secteur public vers le secteur privé lucratif et commercial et au passage de supprimer 20 000 emplois dans le secteur hospitalier public (estimation de la Fédération Hospitalière de France FHF)

à l’appel des syndicats Sud Santé Sociaux 35, CGT Santé 35, FO Santé 35, CFTC Santé 35
Pour signer la pétition en ligne : ici

A lire également : Bachelot confie la santé à un chasseur de têtes
(source http://eco.rue89.com)



Elle va supprimer les DASS et les DRASS. Le social et la prévention vont rejoindre les préfectures, c’est à dire le ministère de l’intérieur à la place du ministère des affaires sociales. Les populations en difficulté seront traités sous l’angle de l’ordre public !

Quant au sanitaire et médico-social, ils rejoindront les ARS (extension des actuelles ARH) pour être encore plus contraints financièrement.

Ainsi l’état aura perdu les moyens de garantir une bonne prise en compte des besoins des populations et affirmera une approche budgétaire et comptable du sanitaire et du social qui se fait, comme on le voit déjà, au profit du privé et au dépend du public.

Refusons et combattons cette régression

Signez la pétition demandant le retrait de cette loi

à l’appel des syndicats Sud Santé Sociaux 35, CGT Santé 35, FO Santé 35, CFTC Santé 35

Pour signer la pétition en ligne : ici

C'est une offre d'emploi d'apparence anodine: on cherche un "manager de haut niveau" pour "un projet innovant et d'envergure". Sauf qu'elle émane du ministère de la Santé, qui a confié le recrutement de hauts fonctionnaires à un cabinet privé. Et le poste -directeur d'une Agence régionale de santé- n'existe pas encore: Roselyne Bachelot doit encore obtenir l'accord du Parlement.

L'offre a été publiée dans Le Monde daté de ce lundi, mais aussi sur le site Cadremploi. Une petite annonce pour une grande réforme: l'unification de tous les acteurs locaux de la santé publique sous une autorité commune. Les 26 Agences régionales de santé (ARS) contrôleront notamment les hôpitaux publics, les Ddass et l'assurance-maladie.

Annonce de recrutement des directeurs généraux de santé parue dans Le Monde

Des candidats venus du public comme du privé

Le directeur général d'une ARS devra donc être à la fois "stratège", "créateur de liens et négociateur" et "pilote et organisateur du changement", explique l'annonce. Mais il devra aussi se soumettre à un mode de recrutement inédit. Plus besoin de sortir de l'ENA ou de passer un concours spécifique, comme celui réservé aux futurs directeurs d'hôpitaux.

L'appel d'offres du ministère de la Santé a été publié discrètement, en novembre. Son objet? "Organisation d'un appel à candidatures, constitution d'un vivier et évaluation et gestion des candidatures." Pour constituer ce "vivier", l'Etat a retenu le cabinet Eric Salmon & Partners, spécialisé dans la recherche de cadres dirigeants pour la finance ou l'industrie.

Le mélange public-privé ne s'arrête pas là. Les candidats pourront être aussi bien des fonctionnaires que des cadres du privé, souligne-t-on chez Eric Salmon & Partners. Ils devront simplement disposer d'au moins quinze ans d'expérience du management à un haut niveau, pas forcément dans le domaine de la santé.

Une "short list" de trois noms

Qu'ils soient issus du public ou du privé, les candidats devront tous se soumettre aux entretiens et aux tests du chasseur de têtes. Comme le préconisait un rapport remis en janvier 2008 à Roselyne Bachelot, le cabinet fournira au ministère une "short list" de trois noms pour chaque poste à pourvoir.

Les méthodes publiques reprendront ensuite le dessus: les directeurs seront nommés au conseil des ministres. Avec un même titre, mais des statuts différents. Les directeurs issus du privé ne deviendront pas fonctionnaires, mais simples "contractuels", liés à l'Etat le temps de leur mission.

Bénéficieront-ils aussi d'une rémunération différente? Chez Eric Salmon & Partners, on se refuse à aborder la question. Eco89 a aussi contacté le cabinet de Roselyne Bachelot, sans réponse pour l'instant.

Autre inconnue: quand les ARS verront-elles le jour? Dévoilé cet automne par Roselyne Bachelot, le projet de loi n'a pas encore été soumis aux parlementaires. La petite annonce de la ministre invite donc les candidats à la patience, en les avertissant que "les nominations auront lieu au printemps". Si le Parlement le veut bien.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire