31/07/2009

Noumea : syndicats et "jeunes des cites" affrontent la police

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Un concept à importer d'urgence ...


Heurts entre manifestants et forces de l'ordre à Nouméa

es affrontements ont opposé vendredi à Nouméa policiers et membres du syndicat

USTKE,

alors que se tenait le somment France-Océanie en présence de Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères, et Marie-Luce Penchard, secrétaire d'Etat à l'outre-mer, a indiqué le haut-commissariat de la République. Au cours des heurts, trois gendarmes, un policier et deux pompiers ont été légèrement blessés par des jets de pierre.

Depuis le début de la visite en Nouvelle-Calédonie de Marie-Luce Penchard, l'USTKE (indépendantiste) multiplie les manifestations et les blocages d'entreprises afin de protester contre l'incarcération fin juin de son président, Gérard Jodar, et de cinq adhérents après un coup de force à l'aérodrome. Vendredi, à la périphérie de Nouméa, les manifestants ont bloqué plusieurs entreprises dans les zones industrielles de Ducos et de Numbo et dressé des barrages, parfois enflammés, sur les routes. Les employés d'une société de poutres métalliques, appartenant au président du Medef local, ont, en outre, été brièvement séquestrés par des manifestants, qui ont incendié le portail d'accès.

Environ 250 gendarmes et policiers sont intervenus, tirant des grenades lacrymogènes, auxquels ont répondu des jets de pierre et de billes d'acier, a indiqué un porte-parole du haut commissariat. Les syndicalistes, environ une centaine, ont été rejoints par des jeunes des cités avoisinantes, a-t-on indiqué de même source. Les syndicats patronaux ont condamné "la prise en otage" de l'économie par l'USTKE. La centrale syndicale, proche de l'extrême gauche et de la CGT, a de son côté justifié son action par l'enlisement d'un conflit à la compagnie Aircal et par "la criminalisation de l'action syndicale".

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