05/08/2009

Pendant les vacances les travaux de bétonnage continuent

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Sujet: la délinquance, exemple: les émeutes, mouais...




LIBERATION
Société 05/08/2009 à 06h51
«Grand Paris de la police», Sarkozy couronne un fidèle

Délinquance . Alain Gardère aura sous ses ordres 26 000 personnes.


Par JACKY DURAND

C’est un fidèle de Nicolas Sarkozy qui va chapeauter le «Grand Paris de la police». L’inspecteur général Alain Gardère, 52 ans, a en effet été nommé directeur de la Sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), la nouvelle force de police, qui regroupe 26 000 personnes chargées de lutter contre les petite et moyenne délinquances à Paris et en petite couronne. Cette nouvelle organisation devrait entrer en vigueur le 14 septembre.

Alain Gardère était jusqu’ici directeur de la police urbaine de proximité (PUP) de Paris (12 300 fonctionnaires), un poste clé de la préfecture de police où Nicolas Sarkozy l’avait nommé en 2005. Il était alors ministre de l’Intérieur et partait à l’assaut de cette citadelle tenue par le préfet chiraquien Pierre Mutz. Grand amateur de course à pied, Alain Gardère a notamment été directeur de la sécurité publique en Ille-et-Vilaine où il a été remarqué par le préfet de Rennes de l’époque, Claude Guéant, actuel secrétaire général de l’Elysée et l’un des plus fidèles serviteurs du Président. Gardère a également été directeur du cabinet de l’actuel préfet de police, Michel Gaudin, lorsque celui-ci était directeur général de la police nationale.

La nouvelle direction regroupera la police urbaine de proximité parisienne et les trois directions départementales de la sécurité publique des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne. «Cette police va permettre de mieux organiser, dans la petite couronne, les forces de sécurité sur la voie publique aux heures et dans les lieux où la délinquance est la plus forte», expliquait le mois dernier Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement.
Prônée par Nicolas Sarkozy, la création de ce «Grand Paris de la police» répond à l’évolution d’une délinquance mobile et à des émeutes comme celles de Villiers-le-Bel (Val-d’Oise) en 2007. La mise en place de cette police a été accélérée à la suite d’une série de violences survenues au printemps en banlieue, notamment l’attaque de policiers à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) en mai et des affrontements entre bandes.
Pour le chef de l’Etat, la «police du grand Paris» pourrait ensuite être étendue à d’autres agglomérations «en fonction des besoins».



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