"Hourra, hourra pour la France, depuis ce matin elle est plus grande et fière!", s'est gargarisé le Général de Gaulle le jour des premiers essais nucléaire atmosphérique français. Surnommé "La gerboise bleue", la puissance du champignon formé le 13 février 1960 (à 7h04) dans le désert du Tanezrouft à Reggane (Sahara algérien) a été officiellement mesurée à 70 kilotonnes. Soit trois à quatre fois la puissance de la bombe larguée sur Hiroshima. Pas de crainte, le désert était vidée de la population. Quant à la radioactivité, elle était très faible pour ne pas dire inexistante... Une "bombe propre", en somme.
Du moins, c'est que les autorités françaises ont prétendu. Quatre autres essais dans l'atmosphère du Grand sud algérien ont suivi puis 13 de plus -avec quelques accidents- sous le sol, à cause des rejets dans l'atmosphère. En réalité, au moins 20 000 personnes vivaient dans la zone des retombées radioactives. Des habitants qui ont perdu la vue, leurs récoltes et qui ont récupéré de nombreux cas de cancers, des malformations et des maladies jusque là inconnues...
Les archives de l'époque montre avec violence comment la France, pourtant condamné par l'ONU, a communiqué sur le sujet. Avec les archives de l'INA, bakchich.tv revient sur cette propagande.
http://desourcesure.com/guerreterrorisme/2010/02/le_mensonge_atomique_de_la_fra.php?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+desourcesure%2Frss+%28desourcesure%29&utm_content=Google+International
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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