Deux agentes de la DDE dans le Tarn n'ont pas reçu de salaires pendant onze ans
Deux agentes de la Direction départementale des territoires (DDT, ex-DDE) travaillant dans le Tarn n'ont pas touché de salaire entre 1990 et 2001 et attendent une indemnisation, a révélé mardi la CGT, qui dénonce leur situation et la lenteur du processus de dédommagement. Un accord finalement conclu début 2010 entre la CGT, qui représente les deux femmes d'environ 60 ans, et la direction des ressources humaines du ministère de l'écologie, dont dépend la DDT, prévoit 124 000 et 136 000 euros au titre des salaires non perçus et 20 000 euros supplémentaires pour les dommages et intérêts.
Pendant onze ans, les deux femmes ont vécu dans un logement de fonction, l'une à Albi, l'autre à Castres, car elles étaient gardiennes des parcs automobiles de la DDE dans les deux villes et subvenaient à leurs besoins grâce aux revenus de leur époux. "C'est incroyable, cette situation connue du haut en bas de la hiérarchie du ministère et de la préfecture depuis longtemps n'a pourtant ému personne", s'étonne le secrétaire de la CGT du ministère de l'écologie, Sylvain de Biasi. Et quand un compromis est enfin trouvé pour sortir les deux couples de la précarité, ajoute-t-il, un blocage administratif surgit.
"Maintenant, j'ai un doute sur leur indemnisation, car le ministère de l'écologie ne traite plus le dossier, qui a été transmis au ministère des finances et du budget et là, il y a un blocage", poursuit M. de Biasi. En 2001, les deux agentes de la DDE ont été salariées mais se retrouvent aujourd'hui dans l'incapacité de prétendre à une retraite, car elles n'ont pas suffisamment de trimestres de cotisations-retraite, selon la CGT.
Les deux mères de famille se sont retrouvées dans cette situation car elles ont accepté de signer en 1990 un nouveau contrat, sans rémunération, pour ne pas perdre leur logement de fonction. Elles travaillent toujours pour la DDT, mais l'une d'entre elles, actuellement en mi-temps thérapeutique, vient de demander un congé sans solde pour s'occuper de son mari, gravement malade. Interrogée par l'AFP, la préfecture du Tarn s'est contentée de déclarer que "la situation était suivie avec attention par les services centraux du ministère de l'écologie de l'énergie, du développement durable et de la mer".
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