07/07/2010

Près de 200 Roms de Seine-Saint-Denis toujours en attente de relogement

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Près de 200 Roms de Seine-Saint-Denis toujours en attente de relogement

Par EMILIE GUEDE
Des Roms patientent devant la mairie de Saint-Denis après l'évacuation du campement du Hanul, le 6

Des Roms patientent devant la mairie de Saint-Denis après l'évacuation du campement du Hanul, le 6 juillet 2010. (AFP Caroline Taix)


Au lendemain de leur expulsion, les habitants du Hanul attendent toujours une solution de relogement. Les 150 à 200 Roms qui vivaient sur ce campement de Saint-Denis sont désormais éparpillés dans la ville. Une seule famille a pu bénéficier d'un hébergement d'urgence la nuit dernière, grâce à l'intervention de Médecins du Monde (deux des enfants sont atteints d'un cancer).



D'autres ont dormi dans leurs camions, stationnés dans les rues. Une trentaine de personne ont tenté d'occuper un nouveau terrain, mais les forces de police les ont délogées ce matin. «On essaye de se débrouiller de notre côté avec nos propres ressources. Il n'y a aucune aide institutionnelle. Les habitants du Hanul veulent juste trouver un lieu où s'installer sans avoir peur des CRS», regrette Samir Mïle, de l'association La voix des Rroms.

Quelques femmes ont été accueillies avec leurs enfants sous un chapiteau de cirque proche du Hanul. Le lieu appartient à une association qui organisait des ateliers de cirque pour les bambins du campement. Une mesure temporaire, l'espace est réduit et ne permet pas d'abriter tout le monde.

«Tout ce qu'on espère désormais c'est que les familles retrouvent un endroit où vivre avant fin août, dans une ville qui accepte de scolariser les enfants», précise Coralie Guillot, une responsable de l'association Parada.

Seule offre de la mairie: accompagner la demande d'entretien des habitants du Hanul auprès de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Une requête qui n'a pas été formulée par les familles. Elles auraient été hébergées dans des hôtels répartis dans tout le département alors qu'elles ne souhaitaient pas être séparées.

Pour ce mercredi soir, rien n'est encore décidé. «On cherche des solutions heure par heure. Organiser des rassemblements c'est perdre du temps pour rien. Maintenant il faut frapper plus haut, nous préparons un rapport pour le conseil de l'Europe» explique, un brin résignée, Coralie Guillot.

un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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