17/11/2011

UMP 2012 ... toujours aussi fins...L'UMP veut développer le travail en prison pour rembourser les victimes

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 "Le seuil minimum de rémunération, sorte de smic carcéral, est officiellement de 3,90 euros brut de l'heure"

Après la défense, l'éducation, le logement, la santé, la nouvelle convention de l'UMP destinée à alimenter le projet présidentiel pour 2012 se consacre à la justice, jeudi 17 novembre. A cette occasion, l'UMP a notamment plaidé pour le renforcement  du travail en prison afin non seulement de faciliter la réinsertion des détenus, mais aussi de permettre de rembourser les préjudices financiers aux victimes.

 

Si la loi pénitentiaire de 2009 a mis en place l'obligation d'activité en prison, l'UMP souhaite "renforcer cette logique" en notant qu'aujourd'hui, "environ 40 % des personnes détenues ont une activité rémunérée (travail ou formation professionnelle)", un taux qui "doit être amélioré" selon le parti.
"Le travail en prison, qui doit être plus largement développé, permettrait de rembourser les préjudices financiers aux victimes" et de "faciliter la réinsertion des personnes détenues qui lors de leur incarcération, bénéficieront ainsi d'une certaine formation professionnelle, réduisant par là même les risques de récidive", fait valoir le parti majoritaire.
"LA RÉMUNÉRATION DES DÉTENUS EST TRÈS INFÉRIEURE À CELLES DES AUTRES SALARIÉS"
Dans un entretien au Monde.fr en 2010, Gonzague Rambaud, journaliste, auteur du Travail en prison : enquête sur le business carcéral (Ed. Autrement, 2010) rappelait que "la rémunération des détenus est très inférieure à celles des autres salariés". "Le seuil minimum de rémunération, sorte de smic carcéral, est officiellement de 3,90 euros brut de l'heure" pour ceux qui travaillent pour des entreprises extérieures ; "ceux qui travaillent au service général [pour faire le ménage ou servir les repas] sont encore moins bien payés : 220 euros net par mois en moyenne" indiquait-il.
Il remettait également en cause l'idée que le travail tel qu'il est pratiqué actuellement en prison puisse favoriser la réinsertion, voire donner une formation professionnelle : "Les activités pratiquées, comme le rempaillage de chaise, la couture ou le travail à façon sont des expériences difficiles à faire valoir à la sortie : soit ces activités ont été entièrement mécanisées, soit elles ont été délocalisées dans des pays à bas coût, au Maghreb ou en Asie".
"DES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA JUSTICE"

L'UMP suggère qu'"une agence nationale de l'activité des personnes sous main de justice" coordonne le travail en prison, "notamment pour développer des partenariats avec des entreprises". Sans pour autant évoquer une modification des rémunérations ou du type d'activité tel que pratiqué aujourd'hui.
Le parti présidentiel a précisé jeudi vouloir faire de la justice "une priorité" du nouveau quinquennat si Nicolas Sarkozy est élu en 2012, en organisant notamment dans la foulée des élections "des états généraux de la justice" destinés à "poursuivre la modernisation de la justice, les réformes des procédures et des organisations".
Tous les sujets y seraient abordés comme "le rôle du juge d'instruction, le statut du parquet, la réorganisation des parquets généraux autour des pôles spécialisés, la répartition des attributions de chacun (procureur, avocat et juge de l'enquête et des libertés), le financement de la justice, l'éventuelle convergence entre l'administratif et le judiciaire, l'exécution des peines, le renforcement de la chaîne pénale, la place des victimes", précise l'UMP.
un article propulsé par TORAPAMAVOA :
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