05/04/2013

Professeur Sarkozy dans : la leçon de grammaire

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Concordance des temps :

Exemple :

1/ Sondages de l'Elysée: perquisitions chez Buisson, ex-conseiller de Sarkozy
Des perquisitions ont été menées jeudi au bureau, au domicile parisien et dans la résidence secondaire d'un ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, dans l'enquête sur l'affaire des sondages commandés par l'Elysée sous son quinquennat entre 2007 et 2012.
et 


2/ Nicolas Sarkozy envisagerait de se séparer de Patrick Buisson
L'ancien président n'a pas du tout apprécié l'article réalisé par Valeurs Actuelles dans lequel ses propos "off" ont été largement rapportés. Pour Nicolas Sarkozy, le responsable serait son conseiller Patrick Buisson.
Publié le 04 avril 2013, 11h18
Concordance des temps.
ne faites pas l'école BUISSONnière...
Details ci dessous.

PARIS — Des perquisitions ont été menées jeudi au bureau, au domicile parisien et dans la résidence secondaire d'un ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson, dans l'enquête sur l'affaire des sondages commandés par l'Elysée sous son quinquennat entre 2007 et 2012.
Contacté par l'AFP, Patrick Buisson s'est refusé à tout commentaire. Pour Jérôme Karsenti, l'avocat de l'association Anticor dont les plaintes ont suscité l'enquête, ces actes sont "une étape importante".
L'avocat de M. Buisson, Me Gilles William Goldnadel, a regretté la "débauche policière et judiciaire énorme" contre son client. Il a précisé que sept lieux avaient été perquisitionnés jeudi, parmi lesquels l'appartement parisien de M. Buisson, le bureau dont il dispose au sein du groupe TF1 en qualité de directeur général de la chaîne Histoire ou encore sa résidence secondaire aux Sables d'Olonne (Vendée). "Les policiers sont repartis avec une liasse de documents."
Au centre de l'intérêt du juge, une convention signée en 2007 entre l'ex-directrice de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Elysée, Emmanuelle Mignon, et la société de conseil Publifact de Patrick Buisson, également conseiller politique officieux, très influent, de l'ancien chef de l'Etat.
Le contexte Cahuzac
La Cour des comptes s'était étonnée en 2009 de ce contrat, passé sans qu'"aucune des possibilités offertes par le code des marchés publics pour respecter les règles de la mise en concurrence (...) n'ait été appliquée".
En 2010, s'appuyant notamment sur des documents (factures, conventions, contrats) recueillis par le militant écologiste grenoblois Raymond Avrillier, Anticor déposait plainte avant d'obtenir à la fin de l'année dernière, au prix d'une longue bataille procédurale, que le juge Serge Tournaire puisse enquêter.
Mais désormais, la justice ne s'intéresse plus uniquement à ce contrat initial puisqu'en janvier, les investigations ont été étendues à l'ensemble des sondages commandés durant le quinquennat Sarkozy aux sociétés Publifact, PubliOpinion, Giacometti-Peron, Ipsos, Ifop, OpinionWay, Sociovision, TNS Sofrès et CSA.
En jeu, d'éventuels faits de "favoritisme", de "détournements de fonds publics", de complicité et de recel de ces délits.
Pour Jérôme Karsenti, que le premier acte spectaculaire de l'enquête concerne Patrick Buisson est logique: "L'affaire débute par cette convention" de 2007, "il est cohérent que le juge d'instruction commence par aller chez Buisson voir ce qu'il y a chez lui."
"J'imagine que son idée est de recouper les documents fournis par Anticor, le rapport de la cour des comptes, et de voir s'ils sont cohérents avec ce qu'il trouve chez Buisson", a ajouté Jérôme Karsenti. Ce dernier avait annoncé la semaine passée que les sondages commandés lors des deux dernières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy étaient introuvables à l'Elysée.
Me Goldnadel a jugé "curieuse" la date des multiples perquisitions, "dans un contexte très particulier au surlendemain des aveux de Jérôme Cahuzac", qui suscite une tempête politique.
"J'ai par ailleurs découvert que le juge Tournaire était co-signataire d'une pétition avec Anticor", a-t-il dit, faisant référence à une tribune sur les insuffisances de la lutte contre la corruption signée par 81 autres magistrats et publiée en juin 2012 par Le Monde.
M. Buisson a récemment déposé plainte avec constitution de partie civile contre Christiane Taubira. Il accuse la Garde des Sceaux, qui est membre du comité de parrainage d'Anticor, d'être juge et partie dans cette affaire. Il avait en décembre déposé une première plainte qui n'a pas été jugée recevable par le parquet de Paris.
Très discret publiquement, Patrick Buisson a joué un rôle central dans la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, prônant une stratégie très agressive, parfois jugée droitière, y compris dans son camp.
Après la défaite, l'ex-porte-parole de Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet, lui avait reproché de n'avoir pas poursuivi l'objectif "de faire gagner Nicolas Sarkozy", mais celui "de faire gagner Charles Maurras".
L'enquête ne vise pas directement Nicolas Sarkozy. Mais selon Jérôme Karsenti, "elle le touchera implicitement" en cas de mises en examen de membres de son entourage.
Nicolas Sarkozy est par ailleurs mis en examen pour "abus de faiblesse" dans le dossier Bettencourt. Son nom ou celui de ses proches apparaît dans plusieurs autres dossiers sans qu'il ne soit judiciairement mis en cause: Karachi, arbitrage Tapie-Lagarde, accusations de financement occulte de sa campagne de 2007 par Mouammar Kadhafi.

et Details 2/ 
[Mis à jour le 4 avril 2013 à 11h18] L'événement marquera-t-il la fin de l'influence de Patrick Buisson sur Nicolas Sarkozy ? Le proche conseiller de l'ancien président de la République, qui est déjà à l'origine d'une interview polémique de l'ancien chef d'Etat dans Valeurs Actuelles début mars, a vu son domicile perquisitionné ce jeudi 4 avril dans le cadre de l'enquête sur les sondages de l'Elysée. Le juge d'instruction parisien Serge Tournaire, chargé de cette affaire, cherche à établir la vérité sur les marchés conclus entre l'Elysée et plusieurs instituts de sondage lors du précédent quinquennat. Parmi ces organismes, la société de Patrick Buisson, Publifact, est visée. Celle-ci aurait fourni des enquêtes au "château" alors que Buisson lui même était un influent conseiller officiel du président. L'enquête devra déterminer s'il y a eu "favoritisme" voire "détournements de fonds publics".
Cette perquisition arrive presque un mois jour pour jour après la publication par valeurs Actuelle des propos de Nicolas Sarkozy, après un rendez-vous "off" avec l'un de ses journalistes. Un article qui aurait suscité beaucoup trop de commentaires au goût de l'ancien chef d'Etat. C'est bien Patrick Buisson qui avait convaincu Nicolas Sarkozy de recevoir un journaliste du magazine Valeurs Actuelles, un journal de droite qu'il a dirigé pendant six ans après être passé par les plus polémiques Minute ou Le Crapouillot. Or, en publiant les propos de Nicolas Sarkozy, Valeurs Actuellesa réalisé un véritable coup médiatique.

Sarkozy furieux contre Buisson ?

De quoi rendre furieux l'ancien chef de l'Etat : selon le Journal du Dimanche, qui reprend les propos d'un proche collaborateur, "ce procédé est inacceptable et grossier. Nicolas Sarkozy n'a jamais demandé une interview et vous imaginez bien qu'il ne la fera pas en catimini dans Valeurs actuelles". Le JDD croit savoir que l'ancien président est "abasourdi" par ce qui a été publié. Et pour lui, le responsable de ce "traquenard" est tout trouvé : il s'agit de Patrick Buisson, pour qui il a accepté de se confier de manière informelle. Un proche de Nicolas Sarkozy, dont les propos ont été retranscris dans le JDD affirme : "Buisson est fou, on ne va pas pouvoir continuer comme ça avec lui". Patrick Buisson avait-il anticipé et convenu de ces fuites avec le magazine Valeurs Actuelles ?
Avec ce raté et maintenant l'affaire des sondages de l'Elysée, ce conseiller obscur que l'on dit responsable de l'orientation droitière de la dernière campagne de Nicolas Sarkozy pourrait en tout cas rapidement sortir du premier cercle. L'ancien chef d'Etat, qui prend soin depuis plusieurs semaines à rester dans l'ombre, aura du mal à pardonner ce qu'il estime être un coup bas. Et pour cause, les propos rapportés sont bien légers pour un homme politique qui aspirerait à revenir comme figure providentielle en 2017 : critique de mauvais goût sur le "mariage pour tous", moqueries faciles sur la politique du gouvernement, jugements qui pourraient sembler superficiels sur l'intervention au Mali, ou encore cette phrase, ô combien arrogante : 2017 ? "Je serai obligé d'y aller. Pas par envie, mais par devoir"...
L'ensemble démontre un amateurisme en matière de communication, ou, pire, trahit une impatience que Nicolas Sarkozy aurait du mal à contrôler. Voilà qui pourrait bien mettre un terme à sa relation professionnelle avec Patrick Buisson.
EN VIDEO - Nicolas Sarkozy en a t-il fini avec la politique ? Pour l'heure, l'ancien chef d'Etat souhaite prendre de la "hauteur" et de la distance, en donnant quelques conférences :


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