01/04/2013

Sarkozy à Bruxelles..le sort s'acharne sur la belgique ^^

Partager

POLITIQUE

Nicolas Sarkozy a remis mercredi la Légion d'honneur au ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders. L'occasion de décocher quelques flèches dans un discours truffé de références à l'actualité française.

Nicolas Sarkozy était mercredi matin à Bruxelles pour une cérémonie de remise de Légion d'honeur à son ami Didier Reynders. Tout sourire, il a ponctué son discours de 18 minutes de références à l'actualité française.
1)"Je n'ai pas vocation à m'installer à Bruxelles" 
L'ancien chef d'Etat a d'emblée assuré qu'il n'était pas tenté d'imiter l'acteur Gérard Depardieu, qui a choisi de devenir résident fiscal en Belgique. "Je précise les choses, je n'ai pas vocation à m'installer ici. Je suis juste de passage", a ironisé l'ancien président français sous les rires de l'assistance.  Gérard Depardieu, grand fan de l'ancien président, avait provoqué une polémique en décidant de devenir résident fiscal en Belgique pour échapper à l'impôt en France.

2)Blague sur le taux d'imposition belge "jugés confiscatoires"
Un peu plus tard, il a clairement  fait référence au débat fiscal en France et à la polémique sur les 75%. S'adressant à l'ancien ministre des Finances belge, il a lancé :  "Tu as allégé la taxation des heures supplémentaires. Tu as supprimé des impôts jugés confiscatoires, avec des taux à 52, ou à 55%". Rires dans la salle. Il s'est alors interrompu et a levé les yeux au ciel: "Je précise que je ne parle que de la Belgique". Nouveaux rires dans la salle.


3) "J'aime ce joli dicton wallon... je laisse pleuvoir"

Maniant l'humour, Nicolas Sarkozy a cité mercredi un proverbe de Liège, la ville natale de Didier Reynders : "J'aime ce joli dicton wallon : faites comme à Liège, laissez pleuvoir. Bon, je me demande si je ne suis pas moi-même un peu de Liège. Je laisse pleuvoir. Il ne sert à rien de maudire la pluie car elle finit toujours par laisser un jour ou l'autre la place au soleil, même à Liège", a-t-il dit, souriant. Une allusion à sa récente mise en examen dans l'affaire Bettencourt ?
4) Je ne critique personne, ça ne sert à rien"
L'hommage rendu à l'action de son hôte, ministre des Finances durant douze ans, a aussi permis à Nicolas Sarkozy d'évoquer la gestion du sauvetage de Chypre par les Européens en la comparant à son action lorsqu'il était président. Alors que la crise éclatait en 2008, "nous avons pris une décision lourde (...) Nous avons dit à tous ceux qui déposaient leurs économies dans les banques que pas un seul ne serait ruiné. Et nous n'avons pas connu les queues devant les établissements bancaires". 
"J'aimerais qu'on pense à ce qui a été fait à ce moment-là quand on parle de certaines initiatives aujourd'hui", a-t-il poursuivi, sans citer la taxe un temps envisagée sur les dépôts de moins de 100.000 euros. "Je ne critique personne car ça ne sert à rien. Je dis simplement que la confiance (...) c'est la chose la plus longue à construire et la plus facile à perdre. Soyons très attentifs à cela".

un article propulsé par TORAPAMAVOA :
http://torapamavoa.blogspot.com Clikez "plus d'infos" ci dessous pour lire la suite de l'article...^^

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire