07/03/2014

Des intermittents occupent la CGPME Ile-de-France à Paris

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.Des intermittents du spectacle ont occupé jeudi après-midi le siège de la CGPME Ile-de-France à Paris pour dénoncer les positions de l'organisation sur la réforme de leur régime d'indemnisation dans le cadre des négociations sur l'assurance-chômage.
"Après l'occupation du Medef Ile-de-France le 21 février dernier, nous continuons à démystifier les mensonges du patronat, qui visent à supprimer les droits légitimes de tous les demandeurs d'emploi, notamment les travailleurs précaires, les intérimaires ou les intermittents du spectacle", a indiqué la CGT-Spectacle dans un communiqué.
"Plusieurs dizaines" d'intermittents du spectacle se sont rendus sur place, a déclaré l'un d'entre eux, joint par téléphone par l'AFP et ayant requis l'anonymat.
Arrivés en début d'après-midi au siège de la CGPME Ile-de-France, les intermittents ont décidé de mettre fin à cette occupation jeudi soir aux alentours de 19H30, a indiqué à l'AFP Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle.
"Ils ont décidé que cela ne servait à rien de continuer l'occupation jusqu'aux négociations, et qu'ils avaient suffisamment fait passer le message", a-t-il expliqué.
"Mais on continue à interpeller le patronat sur ses responsabilités dans ce domaine. On continue l'action, et on va se concentrer pour faire en sorte d'être encore plus nombreux à manifester le 13 mars que le 27 février", a ajouté Denis Gravouil.
Mercredi soir, plus de 400 intermittents du spectacle, réunis en assemblée générale à l'Olympia, ont appelé à maintenir la pression sur le Medef avant l'ultime séance de négociation sur l'assurance chômage, le 13 mars, jour de manifestations en province et à Paris.
A Paris, un cortège partira à 14H00 de la place de l'Odéon vers le siège du Medef, avenue Bosquet dans le 7e arrondissement.
Depuis le début des négociations sur l'assurance-chômage, les intermittents du spectacle ont organisé plusieurs manifestations et occupé le ministère de la Culture et le Medef Ile-de-France pour s'opposer au projet du patronat de supprimer leur régime spécifique d'indemnisation.
A l'issue de la dernière séance de négociation, le 27 février, le vice-président du Medef Jean-François Pilliard a estimé qu'il n'y avait "pas qu'une seule solution possible" sur le dossier des intermittents, tout en réfutant "reculer sur quoi que ce soit". "A la fin de la négociation, il faudra quoi qu'il en soit des mesures", a-t-il prévenu.
Plusieurs milliers d'intermittents et d'intérimaires avaient manifesté le 27 février contre la suppression de leurs régimes et la réduction des droits des chômeurs.
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