05/06/2007

Christian Poncelet dément toute malversation

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PARIS (Reuters) - Le président UMP du Sénat, Christian Poncelet, a démenti mardi soir être impliqué dans une affaire de "trafic d'influence."

Dans un communiqué, le sénateur annonce avoir chargé son avocat, Me Paul Lombard, de porter plainte pour "dénonciation calomnieuse, diffamation et violation du secret de l'instruction."

"Christian Poncelet a pris connaissance avec une stupeur indignée des allégations mensongères proférées à son encontre", précise le texte.

Selon le Canard Enchaîné, à paraître mercredi le parquet de Paris doit ouvrir une enquête préliminaire pour "trafic d'influence" dans un dossier susceptible de viser le président du Sénat.

L'hebdomadaire satirique explique que le sénateur est soupçonné d'être intervenu en faveur de Jean-Claude Bertoldi, l'un de ses amis travaillant pour la Sogea, filiale de BTP du groupe Vinci, en vue de l'octroi de chantiers publics en France et à l'étranger.

A l'appui de ses affirmations, le Canard Enchaîné publie un extrait de l'audition de Jean-Claude Bertoldi, interrogé sur ses conversations téléphoniques avec le président du Sénat et enregistrées par les enquêteurs.

Dans cet extrait, l'homme d'affaires évoque l'influence de Christian Poncelet pour obtenir un marché, reconnaissant que ce dernier devait toucher 8.000 euros si l'affaire se concluait.

Jean-Claude Bertoldi a été mis en examen et incarcéré pour escroquerie, abus de biens sociaux et faux en écritures privées, précise l'hebdomadaire.

Interrogé par le Canard Enchaîné, Christian Poncelet explique avoir voulu "aider des entreprises françaises à s'installer à l'étranger en toute transparence." Il précise n'avoir "jamais touché un centime" ni "fait pression sur personne" dans ces dossiers.

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