11/07/2007

Circulez y'a rien a voir; on serre les rangs..

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Sarkozy affiche son soutien à Dati
Alors que trois conseillers ont quitté le cabinet de la ministre de la Justice, quelques jours après le départ de son directeur, le chef de l'Etat a estimé que ces démissions en cascade font «partie de la vie des cabinets»
Par Liberation.fr
LIBERATION.FR : mercredi 11 juillet 2007
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Depuis la Tunisie où il était en visite mardi, le chef de l'Etat a expliqué lors d'un point presse qu'il faisait «totalement confiance» à sa ministre de la justice. Pour affirmer ainsi son soutien à Rachida Dati depuis l'étranger, c'est qu'il y avait urgence après les démission en cascade à la Chancellerie. «Je lui fait totalement confiance, je trouve que le parcours qu'elle fait est tout à fait remarquable, a dit le chef de l'Etat. Selon lui, le départ de trois conseillers, quelques jours après celui du directeur de cabinet «fait partie de la vie des cabinets». «J'en ai parlé avec Rachida, je lui ai dit ma solidarité totale», a-t-il ajouté.

Trois conseillers ont en effet quitté le cabinet de la ministre de la Justice, quelques jours après le départ de son directeur, ce qui suscite de nouvelles interrogations sur l'atmosphère régnant à la Chancellerie depuis l'arrivée de la nouvelle Garde des Sceaux. Le conseiller pour les questions pénales, Philippe Lagauche, celle pour le droit des mineurs, Françoise Andro-Cohen, et celui pour les libertés publiques et les questions constitutionnelles, Xavier Samuel, «font l'objet de projets de nomination» dans la magistrature, a déclaré mardi le porte-parole du ministère, Guillaume Didier. Selon lui, ces départs se sont faits «d'un commun accord» avec Patrick Gérard, le remplaçant à la tête du cabinet de Michel Dobkine, qui avait lui-même démissionné vendredi pour des raisons «strictement personnelles», son futur mariage, selon la version officielle.

Le magistrat de 51 ans avait d'ailleurs «démenti catégoriquement» des propos que lui avait prêtés L'Est républicain, selon lequel il se serait plaint auprès de ses collaborateurs de se «faire insulter toute la journée». Devant les remous, David Martinon, porte-parole de l'Elysée, avait pris la défense de Rachida Dati, la présentant comme «quelqu'un de très humain» mais «habituée à avoir des exigences élevées». Comme les trois nouveaux partants, Michel Dobkine, un magistrat, est de toute manière tenu à la réserve mais, de sources syndicales concordantes, «ça va mal à la Chancellerie en ce moment» et ces départs sont «révélateurs d'un certain malaise».

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