04/11/2007

Sur le front des facs

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Les dépèches du jour dimanche 4 novembre 2007 (21h14) :
VU sur BELLACIAO

BESOIN DE MONDE LUNDI MATIN À TOLBIAC (soutien à la grève VS la présidence).

RDV DEMAIN MATIN DÈS 7H pour exiger la réouverture de tolbiac fermée par la présidence de paris1, mais aussi pour empêcher toute AG d’anti-grèviste organisée par la présidence de paris1 et l’uni ainsi que des assos de droite voire d’extrême droite.

VENEZ NOMBREUX. Il est important que la première fac de la région parisienne en grève avec blocage tienne face aux pressions et menaces !

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Communiqué de presse du syndicat SUD-Étudiant Paris1.

Depuis vendredi 2 novembre, la présidence de l’Université Paris1 Panthéon-Sorbonne a fermé le site de Tolbiac pour empêcher le déroulement de la journée de débats organisé par le comité des étudiants en grève. L’attitude de Monsieur le Président Pierre-Yves Henin vise ainsi à interdire la poursuite de la grève avec l’interruption des cours des étudiants de Paris1 (comme on peut le constater à L’université d’Aix-Marseille). Ce dernier n’hésite pas en effet à qualifier ce mouvement social d’ « illégal », alors que la grève et le blocage ont été votés à environ 700 étudiants à Tolbiac depuis mardi 30 octobre 2007.

Suite à cette mesure, les étudiants mobilisés se sont rendu vendredi après-midi au cabinet de la présidence au Panthéon pour exiger des explications, et surtout porter un certain nombre de revendications : la réouverture du centre Tolbiac avec des excuses publiques du président de l’Université, la fin de l’embauche de vigiles privés coûtant 4000 euros par jour, un positionnement du président en faveur de l’abrogation de la loi Pécresse. Une délégation a été reçue par le vice-président, qui n’a apporté aucune réponse positive à ces exigences.

Devant ce mépris, les étudiants ont décidé d’occuper le Panthéon pour protester. L’occupation prendra fin avec l’intervention des CRS à 2H du matin sous la demande de la présidence de l’Université Paris1. Le dernier communiqué de presse de la présidence de Paris1 (datant du dimanche 4 novembre) affirme que le site de Tolbiac sera fermé lundi 5 novembre, et que des discussions se tiendront avec les représentants étudiants pour négocier une réouverture du site Tolbiac mardi 6 novembre.

Face à cette situation, le syndicat SUD-Étudiant Paris1 condamne fermement l’attitude de la présidence de l’Université Paris1, et exige des excuses publiques du président pour la gêne occasionnée par la fermeture de Tolbiac mais aussi pour les propos diffamatoires à l’encontre des étudiants grévistes de Paris1. Nous exigeons par conséquent la réouverture dès lundi 5 novembre à 7h30 du matin du site de Tolbiac, sans conditions, ni négociations. Nous exigeons que les assemblées générales prévues cette semaine à Tolbiac et dans l’ensemble des sites de l’Université Paris1 puissent se tenir. Le syndicat SUD-Etudiant Paris1 réaffirme son opposition à la Loi Pécresse ainsi qu’à toutes les attaques anti-sociales actuelles du gouvernement (les régimes spéciaux, les franchises médicales, la chasse aux Sans Papiers …). Nous exigeons que le président de Paris1 se prononce clairement contre la loi Pécresse et qu’il mette fin aux travaux de la commission d’application de la loi. Nous réaffirmons notre boycott de cette commission d’application de la loi d’autonomie des Universités, et de toute concertation avec la présidence de Paris1. Seules les assemblées générales des étudiants de Paris1 en grève sont souveraines pour porter les revendications du mouvement.

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De : sud étudiant
dimanche 4 novembre 2007 Vu sur INDYMEDIA IDF
AUTONOMES CONTRE UNEF

Devant la menace directe, deja, du putsch bureaucratique du mouvement etudiant qui continue à se lancer par l UNEF et autres sociaux-traitres, les totos de Metz proposent quelques idees pour les contrer.

Qu'on se le dise :plutot un vrai ennemi de droite qu'un faux ami de gauche

Nous sommes tous conscients que notre veritable ennemi dans tout mouvement est le syndicat, qui est un moyen d'integration au systeme d'exploitation. Il faut donc agir en parallele et reprendre l'initiative. Ceci davantage dans l'optique du "POUR LA LUTTE" que "CONTRE EUX".

Les totos et situs de metz ont quelques idees pour cela, inspires de 68 :

Creer un reseau informel qui doit eviter au maximum de se fonctionnaliser, de s'institutionnaliser : se faire et se defaire sans cesse, rester invisibles et permanents voilà notre force ! D'où l'idee du C.R.I : Comite Revolutionnaire Inter-national (un peu comme l'Internationale Situationniste). Derriere le cote folklo et cure de la chose se cache une vraie idee de fond : le CRI n'aura pas de siege, pas de chef, pas de hierarchie, pas de carte. Pas de programme mais une strategie. Sa force est le Conseil ou les Comites qui devront s'implanter partout en parallele des AG (cf point suivant)

contre les AG bureaucrates donc, creer des que possible des Conseils de Lutte ou des Comites d'Action Autonomes : democratie directe, autogestion, action, que la base et pas de tribune, federes, c'est l'organe ou celui qui lutte parle pour lui-meme, en son nom et ou il se reapproprie son action. Plus de pseudos-representants qui croient pouvoir parler a notre place !

Le C.R.I est un organe revolutionnaire, c'est-a-dire qu'il se bat pour l'abolition des classes existantes par une voie qui n'entraine pas une nouvelle division de la societe. Ceci par une critique unitaire du monde, cad pour la decolonisation totale de la vie quotidienne, il ne vise pas l'autogestion du monde existant par les masses, mais sa transformation ininterrompue. Il se prononce pour le dépassement de la marchandise et du salariat par une critique radicale de l'economie politique. Un tel organe refuse toute reproduction en lui-même des conditions hierarchiques du monde dominant. Il critique radicalement toute ideologie en tant que pouvoir separe des idees et idees du pouvoir separe. Pour un dialogue direct, sans spécialistes de la lutte.

De meme, on trouve nos moyens de diffusion : idee de faire 4 tracts en une seule page A4, radicaux, incisifs et directs qu'on signe "LES ENRAGES". Bien sur, cela designe les totos mais il ne faut pas dire "officiellement" les totos qui doit rester une maniere d'etre, invisible et non declaree. Nous avons deja de multiples trames de tract essentiels, tels : ATTENTION, LES RECUPERATEURS SONT PARMIS NOUS ; VIGILANCE, LES BUREAUCRATES VEULENT BROYER NOTRE SPONTANEITE. etc.

Si chacun donne 1 a 2€ et qu'on est 15 a 20 deja, on peut facilement tirer plusieurs milliers de tracts pour pratiquement rien. On ne les affichera pas car ils seront arraches de suite, pour cela les tags politiques suffiront. Nous allons plutot les faire circuler dans les couloir de la fac, les AG etc.

Voila, si d'autres idees vous viennent pour completer notre projet de contre-offensive aux buros pour une lutte SPONTANEE, DIRECTE et AUTOGEREE, n'hesitez pas.

Gui-Toto ps : contacter lemulbouge@aol.com
le dimanche 4 novembre 2007 à 17h50
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Vu sur INDYMEDIA IDF
URF et départements d'art des universités
Fac et privatisation : cas intéressant des études artistiques. La nouvelle loi sur l'autonomie risque de favoriser des rapprochements pour le moins étonnants

Prompt à se glisser dans le cadre de la nouvelle loi d'autonomie, on assiste à de bien curieuses négociations entre les université et leurs futurs "partenaires" du privé.

Les départements d'ART (arts plastiques, musique, cinéma etc) préparent activement des rapprochments avec le monde la pub de la communication ou des parcs de loisirs ; Une licence pro en liason avce Eurodisney se dessine (animation, orchestres etc) ça promet http://www.artlibre.org/
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le dimanche 4 novembre 2007 à 01h35 dimanche 4 novembre 2007 (12h02) :
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Fermeture administrative à Tolbiac : communiqué de la FSE Paris I-IV

Communiqué de la FSE Paris I/IV du dimanche 4 novembre 2007

Face aux fermetures administratives, une seule réponse : réapproprions nous nos universités par la grève et l’occupation !

Samedi 3 novembre, la présidence de Paris I a appelé à 2h du matin la police pour déloger les grévistes qui occupaient le Panthéon et exigeaient notamment la réouverture immédiate de Tolbiac et le départ de la milice privée. Dans la foulée, la présidence de Paris I a annoncé son intention de maintenir Tolbiac fermé lundi 5 novembre, osant affirmer qu’elle rouvrirait à condition que les grévistes ne mettent pas en place les piquets de grève (ce qu’elle n’avait jamais osé dire dans le passé)

– La FSE condamne fermement la présidence de Paris I, chaque jour plus odieuse, pour laquelle tous les moyens sont bons pour casser la grève : communiqués mensongers, recours à une milice privée, fermetures administratives, appel à la police.

– La FSE appelle solennellement l’ensemble des syndicats de Paris I à faire bloc contre la présidence de Paris I et à exiger la réouverture immédiate et inconditionnelle de Tolbiac, ainsi que le départ immédiat de la milice privée.

– La FSE appelle les étudiants à venir en masse à Tolbiac lundi 5 novembre et à tenir l’Assemblée générale prévue. Les décisions des Assemblées générales souveraines prévalent sur les décisions des présidences relais direct du gouvernement au sein de nos universités.

– La FSE met toutes ses forces pour construire la grève nationale (avec piquets de grève) des universités. Face à la tactique visiblement concertée au niveau national des fermetures administratives (cf. l’exemple d’Aix), la FSE appelle les étudiants à s’approprier leurs universités 24h sur 24. Les universités en grève sont des pôles de résistance qui doivent rester ouverts à tous ceux qui veulent débattre et s’organiser avec nous contre les réformes du gouvernement.
De : FSE
dimanche 4 novembre 2007




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