26/02/2008

Sarkozy : «J'aurais mieux fait de ne pas lui répondre»

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Le chef de l'Etat a en partie regretté son «casse-toi pauvre con», tout en justifiant sa réaction.






Un début de prise de conscience. Nicolas Sarkozy a affirmé mardi à «Aujourd’hui en France/Le Parisien» qu’il aurait «mieux fait de ne pas lui répondre», évoquant son altercation avec un visiteur du Salon de l'agriculture. «Il est difficile, même quand on est président, de ne pas répondre à une insulte, j’ai sans doute les défauts de mes qualités. Cela étant, j’aurais mieux fait de ne pas lui répondre», a déclaré le Président qui avait reçu lundi matin des lecteurs du quotidien.




Malgré la décision du Conseil constitutionnel, qui a validé une partie de la loi sur la rétention de sûreté mais a censuré la rétroactivité, Nicolas Sarkozy a réaffirmé son intention de «pouvoir appliquer cette loi aux criminels les plus dangereux». «Je tiens à l’affirmer, je ne céderais pas, le principe de précaution doit s’appliquer aux victimes», a-t-il ajouté.

Concernant l’actuelle cote de popularité de François Fillon, le président de la République a précisé que c’était lui qui avait choisi le Premier ministre et que «c’était une bonne décision». Pour lui, «la raison de continuer avec un Premier ministre ne réside pas dans les sondages, mais dans la qualité du travail qu’il accomplit».

Il a, d’autre part, reconnu que c’était lui qui avait voulu que Christine Ockrent soit directrice générale de France Monde. «Je déteste que l’on réduise les femmes à ce que font leurs maris», a-t-il expliqué. «Je trouve scandaleux qu’on proteste parce qu’elle a un compagnon qui s’appelle Bernard Kouchner et que l’on oublie aussi la journaliste d’exception qu’elle est». Rappelant que «Carla était chanteuse avant que je la rencontre», il a estimé que «réduire la place d’une femme à la carrière de son mari est un manque de respect».

Nicolas Sarkozy a également avoué son intention de poursuivre la politique d’ouverture. «J’ai des idées pour faire venir d’autres personnalités», a-t-il indiqué. «Claude Allègre est un homme avec qui j’aimerais un jour travailler», a-t-il souligné.


source:http://www.liberation.fr

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Bonjour, en regardant la matinale de canal + ce matin j'ai appris part le redacteur en chef du parisien que la reponse a cette question n'avait rien a voir a la base. une version "corrigé" de l'interview a été envoyé au parisien a quelque minutes du bouclage . sarkozy ne c'est aucunement excusé ni exprimé de regret, il a meme ajouté quelque chose dans le genre de " si ils voulait pas me sezrez la main il avait pas qu'a se mettre sur mon chemin " . en effet ça volait pas très haut

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