En ces temps de tension sur les prix du pétrole et de quête de recettes pour rendre du pouvoir d'achat aux Français, l'initiative du patron d'un hypermarché pourrait faire des émules.
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En ces temps de tension sur les prix du pétrole et de quête de recettes pour rendre du pouvoir d'achat aux Français, l'initiative du patron d'un hypermarché pourrait faire des émules.
Ce patron d'une grande surface de 350 salariés située à l'ouest de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a décidé de faire construire un immeuble afin de loger une partie de ses employés. « Beaucoup de mes salariés ont des difficultés pour trouver un logement à un prix abordable, surtout les jeunes qui démarrent dans la vie active » explique Loïc Rigault, le directeur de ce centre commercial.
Confrontés au coût des déplacements avec la hausse du pétrole et à la fatigue liée au temps de trajet, les salariés ont accueilli l'initiative avec intérêt. En effet, l'immeuble de 17 à 19 logements, principalement des T2, sera édifié à 200 m de leur lieu de travail sur un terrain appartenant déjà à l'hypermarché.
Loïc Rigault souhaite y pratiquer des loyers « les plus bas possibles, dans le créneau des tarifs HLM voire moins cher ». Il assure que « l'entreprise n'y gagnera rien financièrement. La priorité sera donnée aux couples dans l'entreprise, aux plus démunis, aux personnes en difficultés ou en situation transitoire afin de leur donner un coup de main ».
La construction de l'immeuble qui permettra aux salariés de limiter leurs temps de transport et l'impact du coût des carburants s'achèvera au plus tôt à la rentrée 2009. Cette initiative répond à une réalité du monde du travail. Les salariés français parcourent en moyenne 70 km par jour pour se rendre sur leur lieu de travail et regagner leur domicile. Une dépense en carburant qui représente 10 € par trajet et par personne et une heure et demie de voiture. Trois salariés sur quatre ne travaillent pas dans leur commune de résidence.
Dans une région comme Midi-Pyrénées, 74 % des déplacements quotidiens s'effectuent en voiture et portent sur des distances élevées y compris dans l'agglomération toulousaine. D'ailleurs, depuis deux ans, la tendance s'inverse nettement : les biens situés loin des centres des villes et surtout des zones d'activité sont moins demandés et perdent de la valeur alors que les cœurs de ville sont très prisés.
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