25/08/2008

"Il y a un ras-le-bol des salariés"

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"Il ne faut pas grand-chose pour qu'un mouvement s'enclenche", prévient le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly,






"Il ne faut pas grand-chose pour qu'un mouvement s'enclenche", prévient le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, qui veut mobiliser sur "l'assurance chômage et l'assurance maladie" ainsi que "sur les fermetures de services publics".



Dans une interview au Parisien/ Aujourd'hui en France daté de lundi 25 août, le secrétaire général de Force Ouvrière (FO), Jean-Claude Mailly, a estimé qu'"il y a un ras-le-bol des salariés".
Selon le leader syndical, "il faut s'attaquer au problème du pouvoir d'achat des Français. Depuis un an, dans le privé, les salaires de base ont perdu 0,5% de pouvoir d'achat. Que peut faire le gouvernement ? Dans le secteur privé, il peut conditionner les exonérations de charges sociales à la signature d'accords de salaires" et il "peut aussi accorder un coup de pouce au Smic".
Force Ouvrière veut mobiliser sur "l'assurance chômage et l'assurance maladie" et "sur les fermetures de services publics".

"Il va y avoir des suppressions en nombre important"

"Après les hôpitaux, la Poste, la carte judiciaire, le gouvernement va s'attaquer aussi aux sous-préfectures. Il va y avoir des suppressions vraisemblablement en nombre important", a déclaré Jean-Claude Mailly, précisant qu'une journée d'action d'une fédération du secteur était prévue le 2 octobre.
"Sur le forfait cadre, nous n'accepterons pas de monter au-delà de 218 jours. Et si les négociations conduisent à dégrader la situation des salariés, nous nous y opposerons", a indiqué le leader syndical.
Selon lui, "il y a un ras-le-bol des salariés. Il ne faut pas grand-chose pour qu'un mouvement s'enclenche". Le jour où les salariés bougeront, "ce sera dur", a-t-il prédit.

source:NOUVELOBS.COM

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il n'y a pas que le pouvoir d'achat, il y a surtout un pays de plus en plus répressif ou les libertés sont attaquées de tous les côtés. Mais que veulent donc aller faire 49% des Wallons dans cette galère! Je me le demande toujours moi qui fait partie des 51% qui n'en veulent pas.

loran a dit…

rassure-toi ce n'est pas encore fais,loin de la.........

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