Françoise Fressoz (Le Monde) et Marie-Eve Malouines (France Info) figuraient sur une liste établie par Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre. Elles ont été surprises d'apprendre qu'elles allaient recevoir la légion d'honneur. Et elles l'ont refusée.
Les journalistes politiques Françoise Fressoz (Le Monde) et Marie-Eve Malouines (France Info) ont annoncé lundi 5 janvier qu'elles refusent la Légion d'honneur, après avoir découvert avec "étonnement" leur nom sur la promotion du Nouvel an de cet ordre.
Dans un communiqué à l'AFP, Françoise Fressoz, chef du service politique du Monde déclare avoir "découvert avec étonnement" qu'elle figurait sur la liste de la promotion du 1er janvier de la Légion d'honneur.
"Contrairement à l'usage, je n'ai été informée de rien avant la publication de cette liste", déclare-t-elle, avant d'ajouter: "rien, dans mon parcours professionnel, ne justifie pareille distinction. Je pense en outre que, pour exercer librement sa fonction, un journaliste politique doit rester à l'écart des honneurs. Pour ces raisons, je me vois dans l'obligation de refuser cette distinction".
Marie-Eve Malouines, chef du service politique de France Info, fait elle aussi, dans un communiqué à l'AFP, part de son "grand étonnement" de trouver son nom parmi les promues.
"Parfaitement indépendantes"
Elle insiste par ailleurs sur le fait que "cette liste étant publique, je tiens à préciser que je n'ai jamais réclamé une telle distinction, ni même été sollicitée en vue d'une telle démarche".
"Je ne vois vraiment rien, dans mon parcours, qui puisse justifier une telle distinction, c'est pourquoi je me vois dans l'obligation de refuser cette prestigieuse décoration", ajoute la journaliste.
Les deux journalistes figurent sur la liste présentée par Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement. Dans l'entourage de ce dernier, on souligne que les deux journalistes ont été "recommandées au titre de leur appartenance à l'association de la presse parlementaire". On souligne également que la liste présentée par Roger Karoutchi regroupe des personnalités diverses et "parfaitement indépendantes", notamment plusieurs "anciens parlementaires de gauche".
Dans un communiqué à l'AFP, Françoise Fressoz, chef du service politique du Monde déclare avoir "découvert avec étonnement" qu'elle figurait sur la liste de la promotion du 1er janvier de la Légion d'honneur.
"Contrairement à l'usage, je n'ai été informée de rien avant la publication de cette liste", déclare-t-elle, avant d'ajouter: "rien, dans mon parcours professionnel, ne justifie pareille distinction. Je pense en outre que, pour exercer librement sa fonction, un journaliste politique doit rester à l'écart des honneurs. Pour ces raisons, je me vois dans l'obligation de refuser cette distinction".
Marie-Eve Malouines, chef du service politique de France Info, fait elle aussi, dans un communiqué à l'AFP, part de son "grand étonnement" de trouver son nom parmi les promues.
"Parfaitement indépendantes"
Elle insiste par ailleurs sur le fait que "cette liste étant publique, je tiens à préciser que je n'ai jamais réclamé une telle distinction, ni même été sollicitée en vue d'une telle démarche".
"Je ne vois vraiment rien, dans mon parcours, qui puisse justifier une telle distinction, c'est pourquoi je me vois dans l'obligation de refuser cette prestigieuse décoration", ajoute la journaliste.
Les deux journalistes figurent sur la liste présentée par Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement. Dans l'entourage de ce dernier, on souligne que les deux journalistes ont été "recommandées au titre de leur appartenance à l'association de la presse parlementaire". On souligne également que la liste présentée par Roger Karoutchi regroupe des personnalités diverses et "parfaitement indépendantes", notamment plusieurs "anciens parlementaires de gauche".
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