Il y a un an déjà, Nicolas Sarkozy se rendait à Gangrange : "pour un voyage de noce, y a pas mieux", disait il...
Il promettait aux ouvriers de l'aciérie Mittal qui ne la laisserait pas fermer et qu'il sauverait les emplois en investissant dans la modernisation du site:
"L'Etat préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer de l'argent pour accompagner des gens soient en préretraite soit au chômage", "Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange".
Il promettait aux ouvriers de l'aciérie Mittal qui ne la laisserait pas fermer et qu'il sauverait les emplois en investissant dans la modernisation du site:
"L'Etat préfère investir pour moderniser le site, plutôt que de payer de l'argent pour accompagner des gens soient en préretraite soit au chômage", "Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange".
(source : http://www.lepost.fr/article/2009/02/03/1410374_gandrange-l-amer-voyage-de-noces-de-nicolas-sarkozy.html)
***
Nicolas Sarkozy avait assuré la médiatisation de son déplacement en déclarant à la fin de son discours: "Je dois dire que Gandrange, comme voyage de noces, y a pas mieux".
LePost comme moi-même avions consacré un article à ce coup médiatique de Nicolas Sarkozy, notamment parce qu'il excluait la représentation nationale de son déplacement pour être seul sur scène, entouré des ouvriers de Gandrange.
Ce "voyage de noces" de Nicolas Sarkozy laisse un goût bien amer aux ouvriers floués de Gandrange. En effet, aujourd'hui 575 emplois vont disparaître et Nicolas Sarkozy n'aura strictement rien fait pour éviter ce drame social. Il avait aussi promis qu'il reviendrait à Gandrange et là encore il n'a pas tenu sa promesse et n'est jamais retourné sur le lieu de ses promesses.
Sans doute sait-il, comme le disait Aurélie Filippetti, députée PS de Gandrange, qu'il ne serait plus accueilli avec des jets de riz mais qu'il gouterait de la qualité des boulons d'aciers de Gandrange.
Une promesse non tenue de plus me direz-vous... Il y en a tellement pourquoi s'attacher tant à celle-ci ?
Tout simplement parce qu'elle est emblématique de la manière de faire de la politique de Nicolas Sarkozy :
Un coup de com' et puis s'en va... en faire un autre.
La politique c'est un peu comme l'amour, il n'y a que les preuves qui comptent.
La politique par la preuve, un slogan qui part les temps qui courent devient plus que jamais d'une criante actualité.
LePost comme moi-même avions consacré un article à ce coup médiatique de Nicolas Sarkozy, notamment parce qu'il excluait la représentation nationale de son déplacement pour être seul sur scène, entouré des ouvriers de Gandrange.
Ce "voyage de noces" de Nicolas Sarkozy laisse un goût bien amer aux ouvriers floués de Gandrange. En effet, aujourd'hui 575 emplois vont disparaître et Nicolas Sarkozy n'aura strictement rien fait pour éviter ce drame social. Il avait aussi promis qu'il reviendrait à Gandrange et là encore il n'a pas tenu sa promesse et n'est jamais retourné sur le lieu de ses promesses.
Sans doute sait-il, comme le disait Aurélie Filippetti, députée PS de Gandrange, qu'il ne serait plus accueilli avec des jets de riz mais qu'il gouterait de la qualité des boulons d'aciers de Gandrange.
Une promesse non tenue de plus me direz-vous... Il y en a tellement pourquoi s'attacher tant à celle-ci ?
Tout simplement parce qu'elle est emblématique de la manière de faire de la politique de Nicolas Sarkozy :
Un coup de com' et puis s'en va... en faire un autre.
La politique c'est un peu comme l'amour, il n'y a que les preuves qui comptent.
La politique par la preuve, un slogan qui part les temps qui courent devient plus que jamais d'une criante actualité.
PS : Un chapeau à Europe 1 qui ce matin a fait ce travail, ce droit de suite trop rarement réalisé en France, en interviewant les acteurs locaux et notamment Aurélie Filippetti, député PS de Moselle. Voici ces reportages et interviews.
attention, le son est fort !!!
A voir aussi, Aurélie Filippetti évoquant Gandrange et les promesses non tenues de Nicolas Sarkozy, ce samedi 31 janvier lors de la Réunion, à la réunion du courant Royal, "l'Espoir à Gauche".
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