LEMONDE.FR avec AFP | 06.06.07 | 15h54 • Mis à jour le 06.06.07 | 15h54
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La cour d'appel de Paris a confirmé, mercredi 6 juin, la relaxe du journaliste-blogueur Christophe Grébert et son coprévenu, le journal Le Parisien, qui étaient poursuivis en diffamation pour avoir mis en cause la mauvaise gestion de la municipalité UMP de Puteaux (Hauts-de-Seine) sur son site personnel, en 2004.
M. Grébert était poursuivi avec Le Parisien pour s'être inspiré d'un article du quotidien du 26 avril 2004, rapportant des pratiques douteuses à la mairie de Puteaux, afin de rédiger, sur son blog, une note jugée diffamatoire par les plaignants.
UN "ENGAGEMENT CITOYEN"
L'article en question, que M. Grébert avait ensuite enrichi sur son blog personnel, relatait le licenciement d'une employée de la mairie qui avait alerté ses supérieurs sur des soupçons d'irrégularités dans l'attribution d'un marché pour la réalisation d'une piste de ski artificielle dans la commune.
La mairie, dirigée à l'époque par Charles Ceccaldi-Raynaud, avait décidé de porter plainte, jugeant ces affirmations diffamatoires. Pour sa défense, M. Grébert, journaliste radio à RFM et par ailleurs militant socialiste, a toujours soutenu que son blog – ouvert en 2002 après l'échec de Lionel Jospin à la présidentielle – témoignait d'un "engagement citoyen" pour informer les autres administrés de Puteaux sur ce qu'il observait en ville.
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