
Fadela Amara, fondatrice de "Ni putes ni soumises" , va participer au gouvernement UMP. Elle occupera un poste de secrétaire d’Etat chargée de la politique de la Ville.
C’est le ministere de christine Boutin, pour information. christine Boutin, fervente catholique. Pas très laique donc.
Fadela Amara est née à Clermont-Ferrand dans une famille d’origine kabyle de 11 enfants. Elle a 43 ans. Elle a été élue conseillère municipale socialiste de sa ville natale en 2001.
En 1983, à la grande marche des beurs et elle devient membre de SOS racisme, l’association proche du PS, lancée dans les années 80 par Harlem Désir et Julien Dray. C’est une proche de Malek Boutih, ancien président de SOS. Celui qui s’est pris une gamelle aux législatives.
Donc un nouveau Bug, une nouvelle faille spatio-temporelle dans ce qui est convenu d’appeler "la gauche". Il y aura sans doute des tonnes de commentaires intelligents pour démontrer que c’est de l’ouverture, de la stratégie, de la communication.
Personnellement, je n’arrive pas trop à comprendre comment le carrierisme peut gangrener à ce point la politique, et je me demande ce que vont faire les membres de cette association.
Qu’est-ce qui arrive à ces jeunes bourgeois "issue de l’immigration", est-ce que c’est une vengeance personnelle contre un P.S. qui limite les places importantes à ses cadres permanents ?
l’UMP est clairement constituée a majorité de personnes qui considèrent au mieux les Arabes comme de la main d’oeuvre en surnombre, au pire comme de la racaille à expulser (à éloigner, pour reprendre la terminologie de l’UMP).
Alors quoi ? Qu’espère Fadela Amara en travaillant pour eux ?
Sans doute une visibilité médiatique pour quelques mois, puis le placard lors du prochain remaniement ministériel.
Un salaire contre un renoncement, les jeunes filles voilées contre leur volontés rêvaient probablement mieux comme représentante du droit des femmes à garder la tête haute contre le machisme islamique.
Boutin, Sarkosy, et tous leurs alliés veulent plus de religion, plus de communautarisme. Les rejoindre, c’est condamner à la résignation ceux qui croyaient encore à cette notion moribonde, la laicité.
De : Jean-Yves DENIS
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