25/06/2007

No stress

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France Télécom suspend le site de l’observatoire du stress
Le site de l'obsevatoire du stress lancé mercredi 20 juin par les syndicats SUD et CFE-CGC de France Télécom n'est plus accessible par les salariés depuis leur lieu de travail • La direction de France Télécom déclare que le site est «suspendu» en raison de «problèmes de sécurité informatique».
Par Libération.fr avec AFP
LIBERATION.FR : lundi 25 juin 2007
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Le site internet de l’observatoire du stress de France Télécom, créé par Sud-PTT et la CFE-CGC, a été «censuré» par la direction, ont indiqué lundi des responsables syndicaux, le groupe évoquant de son côté une «suspension» pour des raisons de «sécurité informatique».
«Depuis jeudi soir, le site de l’observatoire (www.observatoiredustress.org) est censuré par la direction et les salariés n’y ont plus accès depuis leur lieu de travail», a déclaré à l’AFP Pierre Morville (CFE-CGC).
«La direction a prétexté que le site était non-professionnel pour le censurer», a déploré de son côté Patrick Ackermann de Sud-PTT.
France Télécom, interrogé par l’AFP, a indiqué que le site avait été «suspendu» en raison de «problèmes de sécurité informatique».
«Il n’y a pas une volonté de couper l’accès à ce site mais les salariés ont reçu des «spams», en fait des mails de la part des syndicats les incitant à se connecter au site, ce qui est interdit», a précisé un responsable de la direction.
«On va tout faire pour que les salariés puissent tout de même répondre aux questions de l’observatoire quitte à leur envoyer le document individuellement», a assuré Pierre Morville, précisant que le site était accessible en dehors de l’entreprise.
Le responsable syndical a par ailleurs dénoncé «la position bloquée» de la direction qui «ne donne pas l’image d’une entreprise tranquille et transparente».
La CFE-CGC, associée à Sud-PTT, a lancé mercredi dernier un observatoire national du stress à France Télécom afin de soutenir et informer les salariés du groupe, notamment dans le cadre d’un plan de restructuration visant à supprimer 22.000 postes d’ici à 2008. Un questionnaire avait été mis en ligne afin de recueillir leurs témoignages.

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