L’importance des objectifs s’oppose aux obligations de sécurité estime la CGT qui s’était portée partie civile
14 06 2007
Mots-clés : Conditions de travail/, Accidents du travail, Formation/, Bureau Veritas, CGT
Absence de reconnaissance préalable, insuffisance de formation, absence d’appareil de détection (oxygénomètre) sont les 3 principales causes du décès, par asphyxie dans une cuve d’Azote en janvier 2006, d’un salarié de Bureau Veritas. Le 26 avril dernier, le tribunal de Marmande (Lot-et-Garonne) a condamné Bureau Veritas à une amende de 5000 € pour sa responsabilité dans l’accident. Idem pour l’entreprise cliente chez qui le technicien intervenait. De part sa délégation de responsabilité, le directeur de l’agence du Bureau Veritas où travaillait le salarié décédé a été lui aussi...(-----) été condamné à une amende de 1500 €. Le jugement a été publié dans les quotidiens régionaux Sud-Ouest et Le Républicain.
Pour la CGT, qui juge les amendes très légères, « il est aussi très troublant de constater le double langage de la direction de Bureau Veritas, qui d'une part charge la responsabilité personnelle des directeurs d'agence territoriale en leur faisant signer des délégations de responsabilité, alors qu'ils n'ont pas autorité sur une partie des salariés couverts (agence produit et activités aéronautique, marine ou commerce international) et qui d'autre part, leur fixe des objectifs dont l'importance s'oppose aux obligations de sécurité. »
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