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samedi 23 juin 2007, 19h16
AP
Yves Cochet propose de dissoudre les Verts

PARIS (AP) - Yves Cochet a proposé samedi de "dissoudre" les Verts à l'automne pour "refonder totalement l'écologie politique".
Joint par l'Associated Press après un Conseil national inter-régional (CNIR) à Montreuil, le député de Paris a souligné que "les Verts sont en mauvais état après cette séquence électorale et politique de cinq ans". "Je pense donc qu'il faut les dissoudre et refondre dans le même mouvement l'écologie politique", a-t-il déclaré par téléphone.
"Afin de faire un geste vis-à-vis de tous les écologistes sincères qui ne sont pas chez les Verts", Yves Cochet propose que "dans le même week-end, peut-être en automne prochain, il y ait d'une part la dissolution des Verts et d'autre part la refondation d'une formation d'écologie politique". Cette formation pourrait aller "depuis tous les amis de Nicolas Hulot jusqu'à tous les amis de José Bové".
Le député Vert souligne que sa proposition "se différencie des projets de la direction actuelle des Verts qui veut simplement faire une sorte de bavardage interne" et du projet "d'une sorte de confédération des partis plus ou moins écolos existants et plus ou moins grands".
"Il faut s'offrir à la société", a plaidé Yves Cochet. Et "pour s'offrir à la société et à tous les écolos, il faut dire oui, nous sommes prêts à sacrifier les Verts pour reconstruire le même jour -le même jour- ou en tout cas dans le même mouvement, une nouvelle formation d'écologie politique".
A Montreuil, "une partie de la salle y était plutôt favorable" tandis qu'une autre partie y était hostile, selon le député. La direction des Verts notamment "nous propose une sorte de motion encore une fois 'les Verts parlent aux Verts et se répandent sur eux-mêmes'. Ca ne marchera pas, pas plus que ça n'a marché depuis dix ou quinze ans", a-t-il mis en garde.
Au premier tour de l'élection présidentielle, la candidate des Verts Dominique Voynet a obtenu 1,57% des suffrages le 22 avril. Et après les législatives des 10 et 17 juin, les Verts disposent de quatre sièges à l'Assemblée nationale. AP

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