26/11/2007

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COMITÉ DE GRÈVE DE TOLBIAC

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lundi 26 novembre 2007 (20h58) :
Communiqué du Comité de Grève de Tolbiac

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU COMITÉ DE GRÈVE DE TOLBIAC

Lundi 26 novembre

Ce matin, la présidence a procédé à un coup de force exceptionnel. Pour cela, des mails ont été envoyés par les directeurs d’UFR et la présidence, faisant état de la nécessité de "débloquer la fac", et invitant les étudiants, professeurs et personnels, à "venir accompagner cette reprise". Ainsi, ce matin, à 8h30, après avoir laisser les esprits s’échauffer, les étudiants qui entraient à la fac n’ont pas eu à présenter leur carte contrairement à d’habitude.

Ceci a permis l’entrée dans l’enceinte de la faculté de militants d’extrême droite (FNJ, RED, et UNI...), rassemblés et prévenus pour l’occasion, dans le but de "débloquer la fac", comme l’a avoué Mr Hervier, vice président de Paris 1. Nous rappelons que la présidence porte ainsi toute la responsabilités des violences qui ont suivi, faisant état d’une dizaine de blessés. Soulignons le fait que les vigiles privés présents ont été utilisés, non pas pour séparer et protéger les étudiants de l’université, mais pour forcer les piquets de grève.

Le comité de grève dénonce la violence de certains directeurs d’UFR à l’encontre d’étudiants grévistes. Par exemple, Mr Pradier directeur de l’UFR d’économie, a projeté et a porté des coups de genou sur différents étudiants grévistes. Plusieurs cas de violences émanant de responsables de l’université, dont Mr le président Hénin lui-même, ont été malheureusement recensées.

Face à l’échec de cette tentative, et aux affrontements provoqués par l’attitude déplorable de la présidence, M. Hénin, décidé à évacuer les grévistes par tous les moyens, s’est tourné vers les forces de l’ordre. A midi, le centre a été évacué par les gardes mobiles, puis fermé jusqu’à nouvel ordre. Cinq interpellations ont été effectuées, mais les étudiants arrêtés ont été relâchés grâce à la pression et à la solidarité des manifestants.

Face à cette violence, des soutiens aux grévistes se sont exprimés émanant de personnels et d’enseignants, choqués par l’attitude de la présidence, ainsi que d’une grande majorité des étudiants présents.

Le comité de grève a pris les décisions suivantes :

Création d’une commission anti-répression

La poursuite en justice collective des auteurs des violences

Demande de la démission du président de Paris 1 Mr Hénin.


De : Julien
lundi 26 novembre 2007



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