11/06/2007

Vélo

Partager
Vu sur Indymédia
"justice" anti-vélorutionnaire

J'étais convoqué ce matin à 9h pour un débat contradictoire entre le Juge d'Application des Peines et un gros procureur (ces gens-là ne se présentent jamais), je devais répondre par rapport à des condamnations toujours pas éxécutées suite à mes actions vélorutionnaires (jet de yaourts sur la bagnole de l'ex sinistre de l'intérieur, outrages imaginaires à poulets et magistrats, entrave à la circulation des bus invisibles, etc.). Le procureur a, comme d'habitude, refusé de s'expliquer sur les violations permanentes et manifestes du droit par les magistrats dans toutes les affaires me concernant :
dissimulation des dossiers d'accusation à la défense, malgré les demandes multiples et répétées dans chacune des "affaires" ;
instructions toujours réalisées à charge et jamais à décharge, en l'espèce les 40 plaintes déposées par mes soins avec constitution de partie civile n'ont jamais été instruites, malgré les preuves flagrantes et manifestes des violations du droit par les flics et magistrats ;
dissimulation et dévoyement des preuves à décharge par les magistrats.

La discussion a tournée court car au fil des minutes le gras procureur s'amusait à jouer les "vierges effarouchées" par mes condamnations, prétendant que j'étais à la porte de la prison. Faut dire que je lui ai balancé que le droit était criminel au vu des crimes commis en toute impunité par les ordures pétrolières et automodébiles, sans compter l'impunité de certains "fonctionnaires" pour leurs saloperies (Papon, magistrats impliqués dans l'affaire Allègre, etc.). Il a même été jusqu'à "défendre" -tiens il change de casquette au gré de ses humeurs- la prétendue innocence d'un pauvre procureur mouillé jusqu'au cou dans l'affaire Allègre (28 crimes reconnu, une instruction baclée si ce n'est volontairement tronquée, des tonnes de vice de procédure avec dissimulations de preuves, faux et usages de faux, vols, etc.). Au final l'audience a de nouveau été reportée au 10 octobre 2007 à 9h45. La pauvre JAP, obligée de se coltiner un dossier supplémentaire truffé de vices de procédures et d'arbitraires en tout genre et qui, manifestement, ne savait pas comment trouver un compromis.

Le public n'a toujours pas le droit d'assister à "l'audience", la "justice" se fait dans le dos du peuple et ne sert qu'à protéger les intérêts mafieux des notables et de leurs valets en uniformes ou en robe. Le "droit" reste bafoué par ceux qui sont chargés de l'appliquer, l'impunité est toujours de mise avec les serviteurs de la "république" pour les délits et crimes qu'ils commettent. le proc a même affirmé que 5 magistrats avaient été incarcérés en France (soi-disant preuve que la "justice" fonctionne dans les deux sens mais je me demande vraiment comment), les milliers d'innocents qui croupissent en taule ou en contrôle "judiciaire" ne sont toujours pas dignes de son attention...Il n'y a donc pas de compromis possible. Pas de Justice, pas de paix !

Sous O !, toujours commandant vélorutionnaire de la Bicycleta Negra toulousaine
le vendredi 8 juin 2007 à 12h33

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire