mar 03 jui, 9h30
PARIS (AFP) - Le PDG d'EDF Pierre Gadonneix a affirmé mardi qu'il était prêt à la vente d'une partie du capital du groupe énergétique, dont l'Etat détient encore 87%, estimant que ce serait une bonne nouvelle.
Interrogé sur Europe 1 pour savoir si la vente de près de 10% de participations de l'Etat serait une "bonne nouvelle" pour EDF (Paris: FR0010242511 - actualité) et si le groupe y était "prêt", M. Gadonneix a répondu : "tout à fait".
"Le fait que l'Etat vende des participations ne serait pas du tout préjudiciable à l'entreprise, bien au contraire", a-t-il ajouté. Cela "n'inquiète pas du tout les marchés, l'entreprise (EDF) non plus", a-t-il insisté.
Avec une capitalisation estimée à 148 milliards d'euros lundi soir, le groupe énergétique est le numéro un du CAC 40 (Paris: actualité) devant le pétrolier Total.
L'Etat français, qui a introduit EDF en Bourse fin 2005, détient encore 87% du capital et pourrait, selon des rumeurs persistantes, vendre des participations du groupe, comme elle l'a fait fin juin en cédant 5% de France Télécom (Paris: FR0000133308 - actualité) .
Une part de 10% du capital d'EDF représente près de 15 milliards d'euros.
Par ailleurs, M. Gadonneix a indiqué qu'en cas de fusion entre les groupes Suez (Paris: FR0000120529 - actualité) et GDF, cela entraînerait "probablement" des cessions d'actifs et qu'EDF serait candidate pour racheter certains actifs dans le gaz.
"Sur cette affaire, je serai serein mais pas désintéressé. (...) Nous serons candidat pour racheter certains actifs, notamment dans le gaz", a-t-il affirmé sur Europe 1. Depuis l'ouverture totale du marché de l'énergie le 1er juillet, le groupe EDF peut vendre du gaz à des prix de marché.
Alors qu'un rapprochement entre EDF et GDF fait partie des scénarios alternatifs à la fusion Suez/GDF, le patron du groupe énergétique a souligné que cela se heurtait à des "problèmes d'application des règles de la concurrence".
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