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AP - il y a 1 heure 35 minutes
PARIS - Les premiers mois de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République se sont déroulés avec "efficacité", a estimé mardi le chef du Front National Jean-Marie Le Pen, qui a reconnu du "talent" au chef de l'Etat.
"Il a passé la première phase de sa lune de miel avec je crois assez d'efficacité", a-t-il déclaré sur RTL, soulignant qu'après trois mois passés à la tête de l'Etat, "il n'y a pas de sujet de contestation grave".
"Je crois que chacune de ses actions est mûrement réfléchie, pesée, très bien informée et jusqu'ici assez bien réalisée, il faut le dire", a-t-il ajouté tout en saluant un aspect "moralement positif" de l'action du chef de l'Etat: "il tient un certain nombre de ses promesses électorales".
"Même si je le prends un peu pour un illusionniste", a toutefois tempéré M. Le Pen, considérant le chef de l'Etat comme "un illusionniste de grand talent" qui "tient à son image d'omniprésence, de travailleur infatigable". "Et cela c'est pour l'instant assez payant", a-t-il estimé.
Le président du FN a également salué l'indépendance du président de la République qui "reçoit qui il veut, quand il veut, où il veut", a souligné Jean-Marie Le Pen, qui a lui-même été reçu à l'Elysée à deux reprises depuis l'élection de M. Sarkozy, dont une "un quart d'heure avant la réunion du conseil des ministres".
"Je crois que ce n'était pas tout à fait innocent de sa part", a estimé le chef du FN, qui rappelle qu'il n'a jamais été reçu par Jacques Chirac en douze ans de mandat.
Jean-Marie Le Pen a toutefois regretté que son courant ne soit pas représenté au sein du comité de réflexion sur la réforme des instituions de la Ve République mis en place par le président.
"Il dit que cette commission représente tous les courants politiques, philosophiques de la nation", a dénoncé le leader frontiste, mais "il n'y a pas de représentants du Front national alors que nous avons des candidats de compétence au moins égale à celle des gens qui ont été désignés", a-t-il revendiqué, citant en exemple Bruno Gollnisch, docteur en droit, et le professeur Jean-Claude Martinez, agrégé de droit public.AP
pf/ma
Martinez c'est lui..bigre.
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