Le député PS Pierre Moscovici souhaite que la commission parlementaire chargée enquêter sur les négociations avec la Libye puisse entendre l'épouse du président.
Cécilia Sarkozy et la commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner (à gauche), à l'aéroport de Sofia, lors de la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien
Pressenti pour prendre la présidence de la commission parlementaire qui enquête sur l’affaire des soignants bulgares, le député PS Pierre Moscovici estime que la commission devra entendre Cécilia Sarkozy.
"Il paraît logique qu’elle explique son rôle à la commission d’enquête", déclare le député du Doubs dans une interview à Libération du mardi 14 août. "A partir du moment où elle a été une représentante personnelle du chef de l’Etat, et où elle a, semble-t-il, joué un rôle important dans leur libération et participé à la négociation, nous ne sommes plus dans la sphère privée, mais dans la sphère publique."
"Un personnage public de premier plan"
Et le député de poursuivre : "Cécilia Sarkozy joue un rôle important auprès de son époux dans des missions officielles. C’est donc un personnage public de premier plan. (…) Dès lors que Mme Sarkozy joue un rôle ¬officiel, on doit pleinement entrer dans le champ de la démocratie et du contrôle démocratique. (…) Nous ne sommes pas en monarchie, mais en République. C’est indispensable d’être transparent et de rendre compte au peuple à travers ses représentants."
Pierre Moscovici prône la souplesse et se déclare hostile à la définition d'un statut de première dame de France. Cécilia Sarkozy "doit être respectée dans sa personne et sa fonction", indique-t-il "Mais quand elle joue un rôle public, chaque fois qu’elle devient ou deviendra émissaire du chef de l’Etat en tant que tel, elle doit, comme tout représentant officiel, rendre des comptes
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